mercredi, mai 31, 2006

En Grande-Bretagne, une vente au détail sur dix se fait en ligne.

Article d'origine :
One in ten UK retail sales now online (25-05-2006)http://www.netimperative.com/2006/05/25/imrg

Traduction proposée :
Selon un récent rapport, les britanniques se tournent de plus en plus vers le net pour faire leurs achats.
Ainsi, l'organisme professionnel The Interactive Media and Retail Group (IMRG) a montré que l'e-commerce avait progressé de 45% au cours des six derniers mois, taux calculé sur un an.
De plus, les consommateurs britanniques ont dépensé en ligne, soit directement ou indirectement, environ 80 milliards de livres, ce qui représente 10% du total des ventes au détail dans ce pays. Sur six ans on obtient une hausse impressionnante de l'ordre de 2000%.
Au total, selon l'IMRG, l'e-commerce de détail représente 30 milliards de livres et un chiffre d'affaires dans les secteurs non traditionnels tels que le jeu ou la banque de 20 milliards de livres.A cela il faut ajouter 30 milliards de livres de ventes hors ligne, qui ont été le résultat d'une recherche sur Internet.
Plus de la moitié des acheteurs (52%) affirment souhaiter réduire leurs achats hors ligne en 2006 et 45% des consommateurs disent vouloir dépenser plus en ligne. De plus, neuf sur dix d'entre eux (90%) ont effectué une recherche en ligne sur des produits avant de se les procurer chez leur commerçant "physique" habituel.
Frank Lombos, vice-président régional de Coremetrics, une entreprise d'analyses sur Internet, commente le rapport d'IMRG en disant que : "les commerçants "physiques" ont longtemps profité d'une clientèle captive, et tous leurs investissements étaient destinés à "mieux les comprendre"quand ils étaient dans leur magasin". "Aujourd'hui, les e-commerçants adaptent cette connaissancedu consommateur à Internet pour améliorer leurs sites et, ainsi, fidéliser leurs visiteurs et augmenter leurs ventes".

mardi, mai 30, 2006

Les américains sont-ils privés de vacances?

Article source :
Are US Workers "Vacation Deprived"?
http://www.emarketer.com/Article.aspx?1003986

Traduction :
Selon l'étude, bien-nommée, "Privés de vacances" du site de voyage en ligne Expedia.com, menée par les agences Harris Interactive et Ipsos Reid, les américains sont réellement privés de vacances.
Comparé aux autres pays occidentaux, les américains ont les congés payés les moins longs et, en plus, ils ont tendance à ne pas prendre tous leurs jours. Ainsi, en 2006, on estime à 574 millions le nombre de jours de congés payés que les américains ne prendront pas alors qu'ils les ont bel et bien gagnés. De même, l'étude montre qu'un tiers d'entre eux ne prennent pas toujours tous leurs jours de vacances, et cela bien que 36% des américains disent se sentir mieux et plus productifs dans leur travail quand ils reviennent de vacances.
Selon Sally McKenzie d'Expedia.com, "la privation de vacances atteint des sommets jusque là inégalés aux USA". "Il est pourtant reconnu que quitter son travail de temps en temps apporte santé et bien-être" et elle ajoute que "les américains devraient s'inspirer de leurs homologues étrangers et, ainsi, savourer leurs vacances bien méritées".
Ensuite Expedia.com analyse les attitudes des travailleurs américains, canadiens, anglais, allemands, français et australiens face aux aux congés payés. Il en ressort qu'avec une moyenne de 14 jours, les américains ont moins de jours de vacances que les habitants des autres pays. De plus, pendant les 6 ans qu'a duré l'étude, le deficit de vacances des américains s'est même accru, et cela bien qu'ils en soient conscients et affligés.
Ainsi, cette année, les américains "laisseront tomber", en moyenne, quatre jours de congés. C'est un jour de plus qu'en 2005 (4 jours perdus contre 3) et cela malgré une augmentation des congés payés (14 jours en 2006 contre 12 en 2005). Enfin, 19% des adultes américains disent avoir annulé ou retardé leurs projets de vacances pour raison de travail.
Evidemment, comme ils sont dans le secteur du voyage, "Expedia.com pense que tout le monde mérite de longues vacances".

lundi, mai 29, 2006

les constructeurs automobiles réduisent leurs dépenses publicitaires pour le 1er trimestre

Fichier source :
Auto Ad Spending Dips in First Quarter (May 18, 2006)http://brandweek.com/bw/news/autos/article_display.jsp?vnu_content_id=1002538584

Traduction proposée :
New York - Mercredi on a appris que les constructeurs automobiles avaient réduit leurs achats d'espace publicitaires à la télévision au cours du premier trimestre 2006. Cette réduction faisait suite à la baisse des dépenses publicitaires de deux des grands constructeurs américain ("Big Three") pendant que celles de Ford progressaient très légérement. Selon le service d'analyse de TNS Media Intelligence Data, les constructeurs automobiles ont réduit leurs achats d'espace publicitaire à la télévision de 0,6% sur un an, diminuant ainsi leurs frais cumulés de 4,5%.
Daimler/Chrysler a réduit ses dépenses publicitaires de 9,8% pour le trimestre et le leader General Motors de 5,6% ($205 millions de dépenses). Ford qui a augmenté ses dépenses publicitaires de 1,5%, avec un investissement de 187 millions de dollars sur le trimestre, se retrouve en troisième place derrière GM et Toyota, qui a aussi accru ses dépenses publicitaires de 14,8% ($188 millions).
Les constructeurs automobiles étrangers ont augmenté leurs dépenses totales de 4%.
Les revirements les plus importants se sont produits parmi les constructeurs automobiles étrangers.Ainsi, Mazda a augmenté ses dépenses de 96,5%, BMW de 32,9% et Volkswagen de 26,2%. Isuzu, qui, traditionnellement, ne dépense pas beaucoup pour ce poste a réduit ses frais publicitaires de 43,3% et Mitsubishi de 79,9%. Ce dernier a , ainsi, dépensé en publicité 235 millions de dollars en 2005, selon Nielsen Monitor-Plus.
Le service d'analyse de TNS Media Intelligence Data prend en compte les dépenses des usines, des associations de concessionnaires et celles des concessionnaires locaux.

vendredi, mai 26, 2006

La Corée en train de perdre son avantage en matière de high-tech

Article source :
Korea Losing High Tech Edge: Expert (24/05/06)http://times.hankooki.com/lpage/tech/200605/kt2006052417363611780.htm

Traduction proposée :
La Corée, qui est généralement reconnue comme un des leaders dans le domaine high-tech, est en train de perdre son ascendant dans ce secteur, selon Derek Lidow, le fondateur et directeur général du cabinet-conseil iSuppli. Pour lui, la Corée doit prendre des mesures rapides si elle veut rester dans le peloton de tête. Ainsi, à une conférence de presse, il a affirmé que ce pays devait changer son approche de l'industrie du high-tech afin de rester compétitif; car il était dépassé stratégiquement par ses concurrents et que ses investissements n'étaient pas suffisants. Selon lui, la Corée doit porter son effort sur l'innovation d'entreprise plus que sur les produits à faible marge. Il a, d'ailleurs, donné trois exemples qui illustrent bien l'érosion progressive de la compétitivité de l'industrie coréenne en matière de high-tech : les écrans LCD, les télévisions et les combinés téléphoniques.
Ainsi, la Corée qui a été longtemps le leader incontesté dans le domaine des écrans LCD vient d'être dépassée l'année dernière par Taiwan et le pays continue de perdre du terrain sur ses rivaux étrangers dans les télévisions et les combinés.
L'ascension rapide des entreprises coréennes sur le marché mondial, des années 90 jusqu'en 2004, s'est avérée remarquable, selon Lidow, un homme d'affaires devenu consultant. Le succès de la Corée étant basé sur deux principes, à savoir un investisssement important et des méthodes d'exploitation efficaces. Maintenant, ce pays doit réfléchir aux mesures à prendre pour passer au stade suivant. Pour Lidow, les principes qui ont fonctionné lors des cinq ou huit années précédentes pourraient bien ne plus marcher pour les cinq prochaines années.
Afin de faire face à ces défis, la Corée doit créer un nouvel esprit d'entreprise favorable aux innovations, et cela passe par la prise de risque et le recours aux capitaux d'investissement, selon Lidow.
Elle doit encourager l'innovation d'entreprise en créant des fonds de capital-investissement plus compétitifs et en ayant recours au capital-risque.
Nouvelles perspectives
Pourtant, pour Lidow, il reste une lueur d'espoir pour les entreprises IT coréennes et il pense qu'elles peuvent toujours rester sur le devant de la scène. Ainsi, il affirme qu' "en raison de votre leadership dans ce secteur, vous pouvez devenir un incubateur de nouvelles idées. En effet, vous avez cinq d'ans d'avance sur la concurrence en matière d'infrastructure IT".
La Corée peut, en effet, se targuer de posséder, sans doute, la meilleure infrastructure IT au monde car quatre maisons coréennes sur cinq ont une connection Internet à haut débit et quatre coréens sur cinq possèdent des téléphones portables avec Internet.
Lidow continue en disant : "en cinq ans, vous avez l'opportunité de développer de nouveauxproduits, de nouveaux contenus et de nouveaux business models".
Il dit qu'il s'attend à ce que la Corée vende dans le futur ces nouveaux produits et contenus sur la scène mondiale, et que, pendant ce temps, les concurrents de la Corée auront seulement atteint le niveau actuel de la Corée en matière d'infrastructure IT.

L'e-commerce va progresser de 20% en 2006

Article source :
Online sales to rise 20 percent in 2006 (May 23 2006)http://news.yahoo.com/s/nm/20060523/wr_nm/retail_online_dc_1

Traduction proposée :
Los Angeles (Reuters) - Un rapport, qui devrait être publié mardi, estime que le commerce électronique progressera de 20% cette année pour atteindre 211 milliards de dollars, les secteurs phares étant les produits pour animaux de compagnie et les cosmétiques.
Selon l'étude annuelle de Forrester Research et de Shop.org sur le "State of Retailing Online", les ventes sur Internet ont plus que doublé ces trois dernières années. Les détaillants offrant, d'une part, les mêmes prix sur leurs sites Internet et dans leurs magasins "physiques" et, d'autre part, ils proposent des programmes de fidélisation et des bons cadeaux pour accroître leurs ventes.
Hors voyage, les ventes totales en 2006 devraient augmenter de 22% et atteindre 138 milliards de dollars. Selon le directeur général Scott Silverman de Shop.org, "le commerce électronique est essentiel à la croissance de la vente au détail et ce sera le chef de file de tout le secteur". Les ventes les plus importantes, hors voyage, devraient être d'une part l'informatique (matériel et logiciels), ensuite les voitures et les vêtements, et enfin les produits de luxe et les chaussures avec respectivement des ventes estimées à 16,8 milliards de dollars,15,9 milliards et 13,8 milliards de dollars.Selon le rapport, les produits pour animaux de compagnie et les cosmétiques connaîtront les taux de croissance les plus élevés avec environ 30% de hausse.
L'année dernière, le commerce électronique a progressé de 25% pour atteindre 176,4 milliards de dollars, et même de 28% si l'on exclut le secteur des voyages. D'après Silverman, les ventestotales sur Internet ont atteint 114,1 milliards de dollars en 2003 et 141,4 milliards de dollarsen 2004. Il pense que "pour les années à venir nous connaîtrons une croissance de plus de 20% par an", tout en ajoutant qu'une croissance plus proche des 30% n'était certainement pas tenable.
La Fédération Nationale de la Vente au Détail a pronostiqué une croissance du secteur, horsvoitures, stations-services et restaurants, de 4,7% en 2006.
Les bons cadeaux, offerts par près de la moitié des détaillants en ligne, et les programmes de fidélisation, proposés par environ un tiers d'entre eux, ont aidé à la promotion des ventes. De plus, une meilleure intégration entre les magasins "physiques" et les sites web qui leur sont associés a permis une homogénéisation de la politique des prix et accru la fidélité des consommateurs.

mercredi, mai 24, 2006

Le marché de l'équipement télécoms dans la région Asie-Pacifique devrait atteindre les 47 milliards de dollars en 2007

Article d'origine :
Asia-Pacific telecom equipment market to generate $47 bln in 2007 (5/19/2006)http://blogs.zdnet.com/ITFacts/?p=10917

Traduction :
Selon In-Stat, le marché de l'équipement télécoms dans la région Asie-Pacifique va continuer à progresser fortement et passer de 43 milliards de dollars en 2005 à 47 milliards de dollars en 2007.
Les éléments qui expliquent la vitalité de ce marché sont l'expansion des réseaux de toute sorte en Chine et en Inde, le développement accéléré de l'Internet à haut débit au Japon, en Corée du Sud et dans les autres pays développés de la région, mais aussi la montée en puissance de la 3G.
C'est l'Inde qui aura le taux de croissance annuel (CAGR) le plus rapide pour la période 2005-2007 , avec prés de 10% .
En 2005, les équipementiers téléphoniques de la région Asie/Pacifique ont dépensé 12,9% de leurs revenus pour renouveler leurs équipements.
En 2005, Ericsson était le leader pour la vente d'équipement sans fil et Cisco était en tête pour les équipements réseaux; Alcatel était celui qui vendait le plus de matériel d'accès à Internet et Huawei dominait le marché des systèmes de transport de données

mardi, mai 23, 2006

Les enfants, un marché qui a le vent en poupe

Article d'origine : Kid Dollars Pack a Punch (MAY 19, 2006)
http://www.emarketer.com/Article.aspx?1003977

Traduction proposée :
Combien nos chères petites têtes blondes dépensent-elles?
Récemment, une agence de recherche en marketing, du nom de Packaged Facts, a réalisé une étude intitulée "le marché des enfants aux Etats-Unis".
D'après les résultats, les enfants de 3 à 11 ans sont environ 36 millions et ils représentent un pouvoir d'achat que Packaged Facts estime à 18 milliards de dollars.
Selon la même agence, ce marché devrait continuer à s'accroître pendant les quatre prochaines années pour atteindre un chiffre d'affaires de 21,4 milliards de dollars en 2010. En plus de ces revenus, les familles dépensent pour leurs enfants 115 milliards de dollars, dont la moitié passe dans les achats alimentaires et le reste dans les vêtements, les effets personnels, les loisirs et la lecture.
Packaged Facts estime que les familles américaines dépenseront environ 143 milliards de dollars en 2010 en produits de consommation pour enfants. On voit bien que même si les enfants sont petits, ils représentent une cible intéressante pour les industriels, pourtant pas si facile que cela à atteindre. En effet chaque tranche d'âge possède ses goûts bien spécifiques, ses habitudes vestimentaires et son pouvoir d'influencer dans la décision d'achat. Il faut aussi tenir compte de questions plus générales, à savoir les risques d'ordre commercial ou sociétal qui peuvent être causés par la vente à des enfants.
Don Montuori de Packaged Facts pense que, "le marché a dû répondre de façon dynamique aux problématiques de l'enfance, à savoir l'obésité, la sécurité sur Internet et le choix de méthodes de vente et de publicité appropriées quand on s'adresse directement à des enfants". Il ajoute "que les industriels seraient bien avisés de s'adapter aux habitudes de consommation de ce marché en évolution rapide - et de celles de leurs familles - En effet les enfants sont aujourd'hui bombardés par les media et pour arriver à les atteindre, il faudra que les inustriels sachent dépasser le politiquement correct et qu'ils trouvent des messages innovants qui s'adressent directement à leur tranche d'âge"

lundi, mai 22, 2006

Pour 54% des acheteurs américains, Internet est la source d'information la plus digne de confiance

Article original :
54% of US shoppers say Internet is the most trusted shopping information source (5/15/2006)http://blogs.zdnet.com/ITFacts/?p=10890

Traduction proposée :
Plus des 2/3 des acheteurs en ligne continuent de faire le gros de leurs achats dans des centres d'achats "physiques", et ce quel que soit le produit. Pourtant, selon une étude de Yahoo et d'OMD, 62% d'entre eux se réfèrent, à la fois, à des sources d'information online et offline avant de passer à l'acte d'achat. Ainsi, pour 54% des consommateurs, la source d'information la plus digne de confiance est l'Internet, suivie par les magazines (34%) et la Télévision (23%). D'autre part, 74% des gens se réfèrent à des sites Internet qu'ils connaissent et dans lesquels ils ont confiance avant d'acheter online et 55% d'entre eux choisissent de faire crédit à des messages publicitaires par e-mail envoyés par des commerçants qu'ils connaissent. Mais, 38% des consommateurs veulent toujours voir et toucher les produits qu'ils vont acheter. L'Internet est seulement là pour réduire leurs options avant de passer à l'acte d'achat, que ce soit en ligne ou hors ligne.
Pour 61% d'entre eux les moteurs de recherche font partie de leurs outils préférés pour la recherche d'information sur les produits.
61% des consommateurs se considèrent comme des acheteurs avisés. Ainsi, 63% d'entre eux se renseignent sur les produits qu'ils souhaitent acheter et 57% s'informent afin de faire le tri entre plusieurs choix. Pour 42% d'entre eux, cette recherche d'information intervient lorqu'ils ont choisi le lieu d'achat et pour 51% au moment du choix final. Enfin, 25% des consommateurs donnent leur avis par Internet sur des produits qu'ils ont acheté, ce qui représente une source précieuse d'information pour les clients encore dans le doute.

vendredi, mai 19, 2006

Les jeux video attirent 4 américains sur 10

Texte original :
Video Games Entice 4 Out of 10 Americans (MAY 17)http://www.emarketer.com/Article.aspx?1003967

Traduction proposée :
Les américains adorent jouer aux jeux video sur Internet ou sur console.
D'après un nouveau sondage d'Associated Press et d'AOL Games, 40% des américains jouent aux jeux video que ce soit sur PC ou sur console. Les chiffres sont de 45% pour les joueurs en ligne et de 55% pour ceux qui utilisent des consoles. On y trouve un nombre plus important d'hommes (45%) que de femmes (35%). De plus, il existe une différence dans le comportement social des hommes et des femmes qui y jouent : en effet, les hommes préfèrent jouer avec d'autres partenaires (32% contre 23% des femmes), tandis que les femmes favorisent le jeu en solitaire (69% contre 59% des hommes).
Contrairement à ce que l'on pourrait penser intuitivement, le sondage indique que les pratiquants citadins jouent plus sur Internet que les joueurs qui vivent dans les banlieues. Ainsi, 52% des joueurs citadinsjouent sur Internet, tandis qu'il y en a seulement 41% dans les banlieues et 43% chez les ruraux.
Le sondage montre que la pratique du jeu video se fait au détriment du temps passé devant la télévision. En effet, comme 41% jouent 3 à 4 heures par semaine et 10% au moins 10 heures par semaine, ils ont tout simplement moins de temps pour regarder la télévision. Ainsi, 30% des joueurs regardent la télé moins de cinq heures par semaine. Ce qui est peu quand on considère qu'un ménage américain moyen laisse au minimum un téléviseur allumé pendant 7 heures par jour.
Pour Ralph Rivera d'AOL Games, "les résultats continuent de montrer que jouer aux jeux video est un phénomène social qui touche toutes les couches de la population : hommes, femmes, adolescents et personnes âgées".

jeudi, mai 18, 2006

Le marché des services informatiques va s'accroître régulièrement de 5% par an en Europe de l'Ouest

Texte original :
Western European IT Services Market to Sustain 5% Growth (09 May 2006)
http://www.idc.com/getdoc.jsp?containerId=pr2006_04_18_154503

Traduction proposée :
Selon une étude récente d'IDC, le marché des services informatiques d'Europe de l'Ouest va s'accroître de 5% par an, et cela jusqu'en 2010. Faisant suite à une année 2004 plutôt morose, le secteur a de nouveau progressé en 2005 pour atteindre une croissance de 4,6%. 2006 verra cette croissance s'accélérer, mais, selon les experts d'IDC elle se stabilisera ensuite à environ 5%, ce qui est le double de la projection de croissance du PIB, mais beaucoup moins que la croissance de la fin des années 90.
Cette croissance nouvelle reflète parfaitement les évolutions majeures du marché international des services informatiques. Mais elle n'engendrera pas, majoritairement, de coût supplémentaire pour les entreprises confrontées au remplacement de leur personnel par des services externes (outsourcing). D'ailleurs les pays qui acceptent facilement cette mutation de leurs ressources humaines de l'interne vers l'externe, comme les pays nordiques ou la Grande Bretagne, connaîtront un taux de croissance plus important que celui des pays du centre et du sud de l'Europe plus réticents à l'outsourcing.
D'après Mette Ahorlu, chef analyste à IDC et spécialiste du marché européen des services informatiques "ce taux de croissance de 5% en Europe est trop faible pour que la totalité des fournisseurs de services informatiques puissent rester en activité et nous allons, donc, assister à une consolidation du secteur". Il ajoute "Il est encore possible de trouver des niches avec un potentiel de croissance important, telles que la téléphonie par Internet ou la gestion d'applications, mais les leaders du secteur doivent se tourner vers les acquisitions si ils veulent connaître un taux de croissance supérieur à la moyenne de l'industrie.
Soumises à une forte concurrence et aux délocalisations, les entreprises les moins performantes verront leurs marges s'éroder et je ne serais pas surpris que d'ici à cinq ans, cinq des entreprises dans le top 10 actuel disparaissent".
L'Europe de l'Ouest ne connaîtra plus de croissance à double chiffre dans le secteur des services informatiques, mais comme les entreprises renouvellent leurs investissements informatiques, cela a un effet immédiat sur le marché des services. Ainsi les activités de conseil et d'intégration de systèmes ont repris en 2005 et des taux de croissance de 6 à 7% sont prévus dans plusieurs pays au cours des trois ou quatre prochaines années.
D'après Ahorlu, "bien que les clients aient naturellement tendance à épargner, leur mentalité est en train d'évoluer. Au début des années 2000, ils pensaient surtout à réduire leurs coûts mais maintenant ils recherchent surtout l'efficacité commerciale. Ceci devrait logiquement les amener à investir dans les nouvelles technologies et les solutions commerciales innovatrices. Mais les fournisseurs de service auront fort à faire pour leur montrer ce que l'informatique peut leur apporter dans leurs affaires, car ils continuent à se méfier des consultants et de leurs promesses d'un avenir meilleur".

mercredi, mai 17, 2006

une entreprise coréenne sur 6 n'a pas de site Internet en anglais

Texte original : http://times.hankooki.com/lpage/200605/kt2006051517111110440.htm
1 in 6 Firms Without English Web Sites

Traduction proposée :
Selon l'Institut Coréen des sites Internet (KWI), plus d'une importante entreprise coréenne et chaebol sur six n'a pas de site internet en anglais. Après une étude d'un mois, l'organisme d'état KWI a découvert que parmi 239 entreprises locales coréennes de premier plan il y en avait 17,6%, soit 42, qui n'utilisaient pas l'anglais sur leurs sites Web. Parmi ces 42 on peut trouver Shinsegae Group, Kumho Asiana Group, Renault Samsung Motors et GM Daewoo Auto & Technology. Shinsegae, la principale chaîne de magasins et dicounteur coréen, ainsi que Renault Samsung, le plus petit fabricant coréen de voitures, n'ont quant à eux, jamais crée de site Internet en anglais. D'autre part, le site en anglais de Kumho, qui possède le transporteur aérien Asiana Airelines, et celui de GM Daewoo, le 3e fabricant d'automobiles national, sont fermés pour cause de reconstruction. Le problème est que cela dure. Ainsi le site de Kumho n'est pas accessible depuis Janvier et celui de GM Daewoo a été fermé pendant l'été dernier. Le KWI trouve étrange que deux sites tels que Renault Samsung et GM Daewoo, qui appartiennent à des entreprises étrangères n'offrent pas de services en anglais aux clients et investisseurs du monde entier. Shin Seung-chul, un chercheur du KWI nous a avoué ceci : "Tout d'abord nous avons cru que nous n'avions pas su trouver leur site en anglais. Mais à notre surprise nous avons appris qu'ils en avaient abandonné l'idée suite à des échecs répétés". Pour mémoire, Renault Samsung a pénétré le marché coréen en Septembre 2000, après que le fabricant de voitures français ait acquis Samsung Motors, un fabricant automobile qui n'existe plus actuellement et qui faisait partie du groupe Samsung. GM Daewoo qui, lui, est entré sur le marché coréen en Octobre 2002 est aussi contrôlé par des investisseurs étrangers, à savoir le géant automobile américain General Motors. Renault Samsung reconnaît qu'ils devraient ouvrir un site dans la langue la plus utilisé sur la planète. "Nous n'avons pas encore de site en anglais parce que nous nous sommes concentrés sur le marché local" dit Kim Geun-hoe, un représentant de Renault Samsung. Il ajoute ceci : "mais nous pensons en créer un l'année prochaine à l'occasion du lancement d'un véhicule de sport, qui nous l'espérons, sera commercialisé dans le monde entier" Un porte-parole de Shinsaegae a , quand à lui, même affirmé que son groupe ne ressentait pas le besoin d'ouvrir un site Internet en anglais puisque leur cible se limitait aux seuls marchés coréens et chinois. Pourtant, selon Shin de KWI les entreprises coréennes se doivent de posséder un site Internet en anglais, même si elles ne cherchent pas à se tourner vers l'étranger. En effet, sans site en anglais elles n'offrent pas de visage à un monde en pleine période de globalisation.

samedi, mai 13, 2006

Cinq start-ups qui veulent changer le monde.

Texte original :
http://money.cnn.com/2006/05/08/technology/business2_worldchanging0508/index.htm
Five startups out to change the world

Traduction proposée :
De l'ordinateur portable très bon marché à la maison préfabriquée à un bon prix, il existe plusd'un moyen de "sauver" la planète.
San Francisco (Business 2.0 Magazine) - Nous avons récemment parcouru la Silicon Valley et ses parcs d'affaires à la recherche de start-up créatives et désireuses de changer le monde. Et après avoir déniché des douzaines d'entreprises fascinantes, nous en avons sélectionné cinq qui pour nous étaient les plus innovatrices.On commence avec Neurosky de San José, qui peut déceler de façon si précise vos pensées que vous pourrez tuer un zombie dans un jeu vidéo rien qu'en y pensant. Près de là, BrighTex Photonics est en train de développer un scanner qui pourra déterminer où votre visage souffre de dégâts dûs aux UV, des problèmes de rides ou des pores bouchées.
A Palo Alto, Global Homes International réduit drastiquement le coût des maisons préfabriquées, pendant qu' Ambarella de Sunnyvale, Californie, produit des puces qui permettront à toutes sortesde gadgets de bénéficier de la Haute Définition qui étaient jusque là réservée aux écrans plats de télévision.
Finalement, il y a Project Inkwell, un consortium sponsorisé par Intel, Microsoft, Sandisk et d'autres grandes entreprises, qui cherche à mettre sur le marché un ordinateur portable à 300 dollars destiné aux étudiants.
Mais quel est le lien qui relie ces cinq start-ups? C'est l'inventivité et la volonté de changer le monde avec le désir de bien faire.

vendredi, mai 12, 2006

L'Afrique se met à l'Internet!

Texte original :
Africa Is Coming Online! (MAY 10, 2006)
http://www.emarketer.com/Article.aspx?1003961

Traduction proposée :
De nombreuses sources indiquent qu'en matière de taux de connexion à Internet, de publicité en ligne ou de commerce électronique les pays africains sont en progression rapide. Ainsi, d'après All Africa Global Media, les connexions à Internet s'accroissent plus vite en Afrique qu'en n'importe quelle autre partie du globe, évidemment en partant de bien plus bas que les autres. Comme le souligne ClickZ qui cite le "CIA World Factbook", l'Afrique compte 23,5 millionsd'internautes, pour une population totale de 900 millions d'africains, ce qui représente un taux d'environ 2,5%, alors que la moyenne mondiale est de 16%. Mais en Afrique, depuis l'an 2000, le nombre d'internautes a augmenté de 400%.
Beaucoup d'africains accèdent à Internet par le biais de lieux publics tels que les cybercafés, les écoles ou même leur lieu de travail, ce qui rend difficile un décompte exact. Cependant, la L'ITU (International Telecommunications Union) a calculé les statistiques suivantes : l'Egypte aurait une population de 3,9 millions d'internautes, suivie par l'Afrique du Sud avec 3,6 millions, le Maroc avec 3,5 millions, le Nigéria avec environ 3,5 millions et le Kenya avec 1,5 millions d'utilisateurs. Le Libéria est le dernier de la liste avec seulement 1000 connectés, ce qui n'est pas surprenant quand on sait que ce pays sort d'une guerre civile de 5 ans avec à la clé plus de 120 000 morts et la destruction de toute leur infrastructure économique.
D'après Africa Online, le Kenya a la population d'internautes qui croît le plus rapidepement en Afrique Noire. Ainsi, leur nombre a grimpé de 500,000 à 1,500,000 en l'espace d'un an. D'autre part, les revenus générés par la publicité en ligne chez le pays africain le plus puissant, à savoir l'Afrique du Sud, devraient atteindre les 183 millions de Rands en 2006 ($29 millions) et dépasser les 200 millions de Rands en 2007, malgré la réticence des annonceurs de ce pays pour l'Internet. En effet, d'après une enquête du World Wide Worx les agences de publicité sud-africaines, soit ne connaissent pas la publicité en ligne, ou alors doutent de son efficacité. Néanmoins, "la publicité en ligne est un secteur dans lequel l'Afrique du Sud a connu une plus forte croissance que celle des Etats-Unis pendant les 4 dernières années; les taux pour l'année 2006 étant identiques pour les deux pays" d'après Arthur Goldstuck de Worx.
Cependant, à cause du coût élevé de l'accès Internet à haut débit, le commerce de détail online sud-africain n'a augmenté que de 20% en 2005, alors qu'il avait grimpé de 25% en 2004. Et d'après le rapport de Worx sur le commerce de détail online en Afrique du Sud en 2006, on peut s'attendre à un taux de croissance de 20% cette année. Pour Mr. Goldstuck, "le plus gros obstacle à la croissance, d'après tous les représentants de ce secteur que nousavons interwievés, est le coût trop élevé de l'accés au haut débit", "mais nous pensons que l'expérience engrangée par les utilisateurs d'Internet saura faire la différence, c'est ce que nous appelons "la courbe de l'expérience", qui est, en fait, la clé du développement du commerce online en Afrique du Sud".
Le chiffre d'affaires du commerce de détail online sud-africain était, en 2005, de 514 millions de Rands ($81 millions), en hausse par rapport à 2004 où il était seulement de 428 millions de Rands.

mardi, mai 09, 2006

La fracture numérique Nord/Sud est-elle en train de se combler?

Goodbye Global Digital Divide? (MAY 5, 2006)
http://www.emarketer.com/Article.aspx?1003958


Traduction :
L'EIU (Economist Intelligence Unit), en collaboration avec IBM a développé un modèle destiné à appréhender la "capacité des pays à développer Internet" (e-readiness en anglais). D'après ce modèle, qui a donné lieu à un classement, le monde n'a jamais été aussi prêt à intégrer Internet.
L'EIU définit l'aptitude d'un pays à développer Internet comme une mesure globale de son environnement e-commercial et de son potentiel à développer son commerce grâce aux nouvelles technologies.
Et d'après George Pohle d'IBM, "Le progrès économique est de plus en plus dépendent des innovations et des nouvelles technologies".
Cette année, la plupart des pays qui occupaient le haut du classement "d'e-readiness" en 2005 le sont resté en 2006. Ainsi les pays d'Europe de l'Ouest occupent 6 des 10 premières places. Trois d'entre eux, le Danemark qui est premier, la Suède 4e, et la Finlande qui occupe la 7e place continuent de dominer en ce qui concerne l'équipement en téléphone mobile et en taux d'utilisation de l'Internet. Les Etats-Unis, l'Australie, le Canada et Hong Kong prennent les autres places du Top 10. Parmi ceux qui ont le plus progressé en 2006, on trouve l'Australie (8e) et le Canada (9e), qui arrive pour la 1ère fois dans le Top 10. Presque tous les pays ont amélioré leurs scores cette année, mais ce qui est intéressant à remarquer c'est que ceux qui ont le plus progressé sont ceux qui occupent les dernières places du classement, ce qui implique, donc, une réduction de l'écart entre les premiers et les derniers. Pour Peter Korsten d'IBM, "C'est la 1ère fois que nous assistons à un nivellement du taux d'utilisation d'Internet entre les pays développés et les pays en voie de développement". Et Daniel Franklin de l'EIU d'ajouter "La fracture numérique n'a donc plus rien du gouffre que beaucoup anticipaient".

vendredi, mai 05, 2006

Le jeu video investit les cafés Internet chinois.

Article original : In China's Internet cafes the gaming action is hot and heavy (MAY 4, 2006)http://www.emarketer.com/Article.aspx?1003954

Traduction :

Le jeu video investit les cafés Internet chinois.

D'après un récent rapport de Niko Partners le marché du jeu vidéo chinois est en forte expansion, en particulier dans le domaine du jeu en ligne qui atteindrait un chiffre d'affaires de 2 milliards de dollars d'ici 2009, malgré un piratage omniprésent. Avec un marché du jeu en ligne estimé à 467,8 milliards de dollars en 2004, cela ferait une croissance totale de plus de 325%, excusez du peu!
Les chiffres d'In-Stat permettent eux aussi d'envisager une forte croissance, car ils prévoient un doublement du nombre de joueurs chinois dans les cinq prochaines années (de 25,5 millions en 2005 à 60 millions en 2010). D'après Lisa Cosmas Hanson de Niko Partners, "les jeux en ligne deviennent la plate-forme préférée des joueurs et des éditeurs de jeux. Cette plate-forme est une excellente solution pour le marché chinois, car elle répond aux besoins des consommateurs chinois, à savoir, une recherche du lien social, du divertissement et de la stimulation intellectuelle. Mais elle permet aussi au éditeurs de générer des revenus par le biais des abonnements aux jeux, plutôt que par l'achat des logiciels de jeu qui sont depuis longtemps en Chine vicitmes de la piraterie".
D'ailleurs, Niko Partners prévoit qu'en 2009, 91% des jeux pour consoles seront disponibles en ligne.
D'après leurs estimations, environ la moitié des pratiquants de jeux video chinois jouent dans les 350 000 cafés Internet. En effet, toujours d'après ce rapport, "les cafés Internet fournissent non seulement un accès bon marché au jeu en ligne, mais aussi un lien social, besoin qui participe largement à la demande pour le jeu vidéo en Chine".