vendredi, juin 30, 2006

La Chine se met à la téléphonie mobile

Article source :
China Goes Mobile (JUNE 22, 2006) http://www.emarketer.com/Article.aspx?1004036

Traduction proposée :
Qu'est-ce qu'on entend quand 500 millions de gens vous demandent : "Vous me recevez, maintenant?"
La Chine va avoir très rapidement 500 millions d'abonnés à la téléphonie mobile, selon la nouvelle étude d'eMarketer, La Téléphonie Mobile en Chine. "La demande est alimentée par une population de 1,3 milliards d'individus et une puissante industrie électronique qui produit des combinés à une très grande échelle", affirme James Belcher, Chef Analyste chez eMarketer et auteur de l'étude. "D'ici fin 2007, la Chine pourra produire 500 millions de combinés par an".
En Chine, les utilisateurs de mobiles ont le choix entre deux opérateurs prinicpaux, China Mobile et China Unicom, qui sont d'ailleurs les deux plus puissants du monde, et de loin ( avec chaque mois 5 milions de nouveaux abonnés environ).
"La progression des revenus qu'a connue l'industrie des mobiles pourrait stagner car le développement en milieu rural risque de se révéler plus coûteux qu'en milieu urbain, plus densément peuplé", dit M. Belcher. "De plus, les prix sont tirés vers le bas à cause de la saturation des marchés urbains, du manque d'offres de services et de la concurrence dûe aux futurs abonnés. Néanmoins, China Mobile et ChinaUnicom souhaitent ardemment établir des réseaux 3G et se mettre à vendre des services multimedia même si les exigences de service des nouveaux abonnés leur seront difficile à assumer.
Actuellement, les deux opérateurs se disputent les citadins qui ne possèdent pas encorede téléphones mobiles à coup de rabais sur les services et les combinés, mais aussi en acceptant de réduire leurs marges.
"Les opérateurs essaient d'inciter les utilisateurs de mobiles à faire autre chose que seulement téléphoner, et cela marche" selon M. Belcher. "Les ventes de ringback tones peuvent être assimilées à une ébauche de marché du téléchargement musical".
De même, les utilisateurs de mobiles chinois sont les deuxièmes au monde, derrière les japonais, pour ce qui est du téléchargement de jeux vidéos. Les jeux pour téléphones mobiles sont donc une réelle opportunité de croissance pour la Chine.
"Les possibilités de croissance semblent infinies en Chine, et l'industrie des télécommunications mobiles n'y fait pas exception. Il existe, ainsi, de réelles opportunités pour les groupes étrangers qui veulent profiter de ce marché", dit M. Belcher. "Les technologies sur lesquelles seront basées les nouvelles générations de réseaux mobiles sont principalement étrangères et les fabricants de combinés internationaux ont déjà pris place sur le marché chinois". La clé, pour les étrangers, sera dans l'apprentissage du mode de fonctionnement de ce marché, et des particularismes des entreprises ainsi que des consommateurs chinois. Pour la 3G, il leur faudra découvrir le moment propice pour l'introduction de cette nouvelle technologie.

mercredi, juin 28, 2006

Union Européenne : une personne sur trois manque de connaissances de base en informatique

Article source :
EU: 1 in 3 lack basic computer skills (Tue Jun 20)http://news.yahoo.com/s/ap/20060620/ap_on_hi_te/eu_computer_skills;_
ylt=AhablN.iIflpygfE_dS_lmj6VbIF;_ylu=X3oDMTBjMHVqMTQ4BH
NlYwN5bnN1YmNhdA--

Traduction :
Bruxelles, Belgique - Selon une étude publiée mardi, plus du tiers des adultes de l'Union Européenne ne savent pas soit utiliser une souris, surfer sur Internet ou travailler sur un programme de traitement de texte. L'étude, réalisée par les services statistiques de la Commission Européenne, montre que le Danemark et la Suède sont les meilleurs élèves de l'Europe puisque 90% des 16-74 ans y ont une bonne maîtrise de l'informatique.
En Grèce, par contre, 65% de la population manque de connaissances de base en informatique, comme surfer sur Internet ou Copier/Coller du texte, selon Eurostat.
Des données recueillies par les états membres indiquent que 4% des étudiants européens, seulement, avouent ne pas savoir se servir d'un ordinateur, contre 65% des personnes âgées de 55 à 74 ans.
Les gouvernements européens ont essayé de promouvoir des programmes d'éducation et de formation "numériques", afin de stimuler une croissance bien pâle et renforcer la compétitivité de l'Europe face aux USA et aux florissantes économies asiatiques.
L'étude de la commission a été réalisée entre avril et juin de l'année dernière et a interrogé des personnes âgées de 16 à 74 ans appartenant à 123.941 foyers.

lundi, juin 26, 2006

Le marché des services mobiles de la région Asie/Pacifique boosté par une forte demande en Inde, selon l'IDC

Article d'origine :
Asia/Pacific Mobile Services Market Boosted by Explosive Demand in India, says IDC (14 Jun 2006)http://www.idc.com/getdoc.jsp?containerId=pr2006_06_14_094120

Traduction proposée :
Singapour, 14 Juin 2006 -
L'Inde, le 2e pays au monde par sa population, entraîne la forte croissance des services mobiles de la région Asie/Pacifique. Alors que la Chine rentre dans une période d'incertitude dûe à la restructuration nécessaire de son économie, la progression fulgurante des abonnés à la téléphonie mobile en Inde va booster la croissance de la région à un taux CAGR de 11% l'an jusqu'en 2010. Le nombre total d'abonnés devrait atteindre 1.05 milliard en 2010 pour les 10 pays suivants : l'Australie, Hong Kong, l'Inde, La Malaisie, les Philippines, la République Populaire de Chine (PRC), Singapour, la Corée du Sud, Taïwan et la Thailande. Ces chiffres sont tirés du dernier rapport d'IDC " Les services mobiles dans la région Asie/Pacifique (hors Japon) 2006-2010. Mise à jour en 2005. Year-End Review".
Le marché des services mobiles dans l'APEJ (Asie/Pacifique, hors Japon) a connu une croissance soutenue en 2005, avec un nombre d'abonnés qui a augmenté de 19% pour atteindre 628,5 millions et des revenus de 81,4 milliards de dollars, en progression de 18% par rapport à 2004. Selon Alayne Wong, directrice de recherche pour les communications mobiles chez IDC, Asie/Pacifique, "les nouvelles offres prépayées ont vraiment boosté la vente des téléphones portables dans les marchés émergents, mais aussi dans les marchés plus matures. Ainsi, l'Inde, qui est le marché avec la plus forte croissance, a connu une hausse phénoménale du nombre de ses abonnés (58%); cela a été dû à la forte demande en services mobiles et à l'amélioration de la couverture du réseau. Mais le meilleur est à venir; en effet, malgré de telles performances, le taux de pénétration de la téléphonie mobile en Inde est seulement de 7%, ce qui est le taux le plus bas de la région, et de loin. Nous pouvons donc nous attendre à une forte croissance pour les années à venir".
"2005 a aussi été une période de consolidation pour l'industrie, avec la création de groupes plus puissants et plus solides et des mouvements de diversification vers d'autres technologies comme la 3G. Ainsi, les prestataires de services vont pouvoir affronter une compétition qui s'annonce féroce dûe à la dérégulation, aux réformes et à l'introduction de nouvelles technologies et services".
Le taux de pénétration de la téléphonie mobile devrait atteindre 37% d'ici à 2010, ce qui représenterait une forte progression par rapport aux 25% de 2005.
Les services prépayés, très populaires dans toute la région, sont le moteur principal du développement de l'industrie des mobiles. Celle-ci réduit, d'ailleurs, les droits à l'entrée pour les nouveaux postulants et se développe tous azimuts en se diversifiant vers de nouveaux marchés.
L'APEJ est composée de marchés très variés, à cause de grandes différences sur le plan de la maturité des marchés, de la concurrence, des technologies réseaux, du potentiel de croissance, du revenu par habitant et de la vitesse d'adoption aux nouveaux services.
Alors que les marchés émergents s'efforcent de réduire la fracture numérique par une multiplication des lignes téléphoniques, les marchés développés cherchent, eux, à générer plus de revenus grâce aux services alternatifs. D'ici à 2010, on devrait assister à une multiplication des contenus et des applications pour mobiles, ce qui devrait faciliter, pour le consommateur, la différenciation entre les différents prestataires de service du marché.
De plus, les services 3G vont s'étendre progressivement aux 10 pays de la région.
IDC prévoit, ainsi, que les abonnés à la 3G représenteront 13,5% du marché de l'APEJ d'ici à 2010, grâce, en partie, au lancement de nouveaux réseaux 3G à l'occasion des jeux olympiques d'été de Pékin.
Le développement des offres prépayées et l'offre d'accès aux nouvelles technologies feront progresser le
nombre d'abonnés. Selon Ms Wong, "les principaux opérateurs vont inciter les consommateurs à utiliser des services 3G et le dégroupage entraînera le remplacement, ou l'amélioration, de nombreux combinés afin de permettre à tous d'utiliser des contenus et applications via les technologies haut débit. Avec une concurrence toujours plus forte, le coût élevé du churn (perte d'abonnés) deviendra un sujet d'inquiétude pour les opérateurs. Ceux-ci devront chercher à retenir le consommateur par des programmes de fidélisation et une amélioration des contrats d'abonnement".
Dans les cinq prochaines années, la concurrence devrait s'intensifier autour de la 3G, surtout sur les marchés matures dans lesquels les nouveaux abonnés seront rares. Pour compenser les pertes sur la voix, les opérateurs, en tête desquels on trouve les coréens, vont chercher à développer l'utilisation de contenus en faisant appel aux récentes plateformes HSDA/HSUPA et, ainsi, permettre aux consommateurs de bénéficier des meilleurs services. IDC prévoit que les les revenus générés par les services autres que la voix représenteront 23% du montant total des revenus mobiles en 2010, une hausse sensible par rapport aux 16% de 2005.

jeudi, juin 22, 2006

Les éditeurs sud-coréens de jeux vidéos veulent se développer à l'international

Article source : South Korea game makers eye global expansion By Lisa Baertlein (Sat Jun 17)http://news.yahoo.com/s/nm/20060617/wr_nm/column_pluggedin_dc;_ylt
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Traduction proposée : La Corée du Sud, pays des jeux en ligne les plus sophistiqués de la planète, se prépare à prendre d'assaut les marchés nord-américains, japonais et européens. C'est le prélude à une dure mêlée pour l'industrie du jeu vidéo dont le chiffre d'affaires devrait tripler dans les prochaines années.La Corée du Sud, qui est l'un des pays au monde les mieux connectés à Internet, n'a commencé à vendre des consoles de jeu vidéo que très récemment malgré leur grande popularité au Japon et dans le reste du monde occidental. Les efforts du pays en matière de jeux vidéo se sont concentrés sur des jeux en ligne proposant des histoires modifiables par l'utilisateur, dans des univers virtuels pouvant accepter des dizaines de milliers de joueurs. Les cybercafés sud-coréens, nommés PC baangs, sont le point de ralliement des joueurs online et font partie intégrante du tissu social, à tel point qu'il n'est pas rare pour les jeunes amoureux de se donner rendez-vous dans un de ces lieux. Comme les perspectives de croissance dans un marché intérieur relativement petit et saturé sont faibles, les principaux fabricants de jeux sud-coréens, NCsoft Corp. et Webzen Inc. se tournent vers l'international. Ainsi, l'éditeur NCsoft est devenu un concurrent sérieux sur les riches marchés occidentaux, relativement libres de paperasserie. Il propose des jeux en réseau "exclusivement multijoueurs" (MMOG) tels que"City of Heroes", "City of Villains" et "Guild Wars Factions", mais il lui reste à publier un succès planétaire portant un nom coréen. Selon Cindy Armstrong, PDG de Webzen America, "les MMOG représentent encore un faible segment du marché des jeux vidéo d'Amérique du Nord, mais je crois qu'ils ont le potentiel pour devenir aussi populaires ici qu'en Asie". Josh Larson, directeur de GameSpot Trax, renchérit en affirmant que "Tabula Rasa" de NCsoft mais aussi"Huxley" et "Soul of the Ultimate Nation" de Webzen sont parmi les 10 MMOG les plus attendus si l'on en croit les mesures de popularité de GameSpot.

Jusqu'à présent le seul titre à vraiment avoir réussi internationalement, dans ce marché très fragmenté, est "World of Warcaft", le jeu en ligne de tous les records édité par Blizzard Entertainment.
Blizzard Entertainment est implantée en Californie mais cette société a aussi vendu en Corée du Sud "StarCraft", un jeu stratégique en ligne. Par la suite, ce jeu est devenu un bestseller et a contribué à la création d'un show télévisé ainsi qu'à des tournois qui attirent plus d'un demi-million de spectateurs chaque année.
Blizzard Entertainment est une division de Vivendi Games, qui appartient à Vivendi, le géant français du multimedia.

De grands obstacles, et de grandes opportunités
Selon, la société de recherche DFC Intelligence, le marché des abonnements online, combiné avec celui des téléchargements et de la publicité devrait progresser de 3,4 milliards de dollars en 2005 à 13 milliards en 2011. L'Amérique du Nord, l'Europe et le Japon -- où la plupart des joueurs ont grandit avec des consoles telles que la Playstation 2 de Sony -- devraient représenter la plus grande partie de cette croissance avec des revenus de 9 milliards de dollars pour le seul marché des jeux en ligne. L'année dernière, les jeux en réseau ont apporté une faible contribution au marché des jeux vidéo, dont les ventes totales ont approché les 28,5 milliards de dollars. Mais leur influence s'est trouvée renforcée par l'arrivée de l'Internet rapide dans les foyers et celle des nouveaux services en ligne équipant les consoles de jeu video.
Selon David Cole, le président de DFC, "grâce au succès de "World of Warcraft", les éditeurs vont être enclins à essayer (de traverser les frontières). Les opportunités existent, mais cela ne sera pas aussi facile qu'avec la croissance extrêmement rapide de Blizzard Entertainment".
Sierra Online, qui est aussi une division de Vivendi Games, lancera dès le début de l'année prochaine sur la Corée et les Etats-Unis "Freestyle Street Basketball", un jeu de basketbal multijoueurs développé par l'entreprise sud-coréenne JC Entertainment. Le président de Sierra, Ed Zobrist, espère que ce jeu -- qui permet aux joueurs de personnaliser l'apparence physique et les costumes de leurs personnages -- intéressera le plus grand nombre. Il dit, d'ailleurs, avoir été sollicité par les autres éditeurs sud-coréens de jeu vidéo à cause de "Freestyle".
"Si ils veulent vendre à l'international, c'est la démarche à adopter", affirme Zobrist, qui ajoute que la spécialisation de la Corée du Sud dans les jeux en ligne offre aux éditeurs de ce pays de nouvelles perspectives. "Ils expérimentent plus...Ils essayent de créer de meilleurs produits", dit-il.
De toute façon, faire des jeux en Corée du Sud coûte moins cher. Selon Armstrong de la société Webzen, cela coûte de 15 à 40 millions de dollars aux USA et environ 10 millions en Corée. Il indique aussi que Webzen a des équipes en Corée et aux USA qui travaillent sur les versions nord-américaines des jeux à venir.
D'ailleurs, selon Robert Garriott, président de la branche nord-américaine de NCsoft, "Plus les marchés régionaux travailleront ensemble, plus on verra les jeux à succès traverser les frontières".



mardi, juin 20, 2006

Le net appartient aux ados (ou les ados appartiennent au net!)

Article d'origine :
The Net: Teens "Gotta Have It" (JUNE 15, 2006)
http://www.emarketer.com/Article.aspx?1004016

Traduction proposée :
Savez-vous où sont vos enfants? Ils sont probablement en train de surfer sur Internet.

Tout parent sait que, dans le monde moderne, les ados sont pluridisciplinaires. Ils ne se contentent pas de faire une chose à la fois, ils veulent exercer plusieurs activités en même temps. Une nouvelle étude de BurstMedia les nomme les "uber-taskers", c'est-à-dire, qu'"ils font usage de technologies et de media variés; et ils utilisent ces technologies de façon à ce qu'elles se complètent l'une l'autre pour produire un meilleur résultat que si elles étaient employées individuellement".
Les ados américains sont sans aucun doute actifs, et ils passent pas mal de leur temps en ligne.
Parmi les ados qui surfent chez eux, chez leurs amis, dans les bibliothèques ou autre part, 37,4% avouent passer au minimum trois heures par jour en ligne. Les garçons sont légèrement plus enclins que les filles à passer plus de trois heures par jour en ligne : 39,9%contre 34,7% selon les chiffres de BurstMedia.
De plus, 17,9% d'entre eux disent passer entre deux et trois heures en ligne, 25,1% passent une à deux heures et 19,6% disent surfer moins d'une heure sur le net, en dehors des heures de classe.
Cela signifie que plus de 80% des ados américains surfent sur le net au moins une heure par jour.
L'étude montre que, souvent quand les ados sont en ligne, ils font en même temps leurs devoirs, ils regardent la télé ou ils font tout autre chose : 48,9% d'entre eux disent faire leurs devoirs alors qu'ils sont connectés à Internet et 33,8% affirment regarder la télé ou un film. 40% d'entre eux déclarent téléphoner à des amis quand ils sont online.
Chuck Moran de BurstMedia, s'entretenant avec le magazine Advertising Age, prétend qu'"il serait essentiel aux publicitaires de cerner ces "distractions" afin de minimiser leur effet perturbateur sur l'usage d'Internet".
Mais que font les ados quand ils sont en ligne et qui leur prend tant de temps?
Environ trois sur cinq d'entre eux (61,4%) ont déjà visité des sites de réseau social. Parmi ceux-ci, 60,7% se sont abonnés au site et ont créé un profil. Les filles sont plus enclines que les garçons à avoir visité et s'être abonnées à un service de réseau social (67,5% contre 53,7%).
La moitié des ados américains jouent sur Internet et environ la moitié d'entre eux téléchargent de la musique. Le téléchargement de clips vidéo est aussi très populaire chez deux ados sur cinq.
A la question "quel serait l'impact sur votre journée si vous n'aviez pas d'accès à Internet en dehors de l'école?", 28,9% des ados ont répondu que cela "ruinerait" leur journée, 39,8% que leur journée bien qu'elle "ne serait pas ruinée, ne serait pas aussi intéressante" et 31,2% ont répondu que s'ils n'avaient pas d'accès à Internet, "cela ne les gênerait pas du tout".
Le NPD groupe a montré que 94% des ménages ayant des enfants de 4 à 14 ans possédaient un ordinateur. C'est une indication de l'importance des ordinateurs et autres appareils électroniques pour les jeunes générations. Pour ce groupe de référence, ce chiffre dépasse même le nombre des possesseurs de télévisions qui est un peu inférieur à 90%.
Dans une interview accordée à Reuters, Anita Frazier du NPD déclare que "les enfants d'aujourd'hui sont nés avec le numérique et leurs activités diffèrent fondamentalement de celles des générations précédentes".

lundi, juin 19, 2006

Les mamans surfeuses

Article d'origine :
Surfer Moms (JUNE 15, 2006)http://www.emarketer.com/Article.aspx?1004018

Traduction proposée :
Quand les mamans restent à la maison, souvent, elles surfent sur le net

De nos jours, les mamans en ligne sont devenues un groupe de référence nombreux et influent. Selon le rapport d'eMarketer "Les mamans online, et le Web 2.0", à la fin 2005, on estimait à 32 millions le nombre de mamans online aux USA, soit plusde 18% de la population internaute totale. On prévoit une augmentation de 14% de ce nombre entre 2005 et 2010, qui devrait atteindre 36,6 millions.
Selon Debra Aho Williamson, Chef Analyste chez eMarketer et auteur de ce rapport, "les mamans passent autant de temps online que les autres femmes, mais elles s'intéressent aux sites de ventes aux enchères, ou aux sites de jeux et de sports plutôt qu'aux sites familiaux".
"Les publicitaires qui cherchent à s'adresser aux mamans online le font sur des sites orientés Web 2.0, comme les sites qui produisent du contenu généré par les internautes, ou ceux qui sont centrés sur un réseau social et qui font appel aux recommandations des internautes. Le but des publicitaires est de saisir le dialogue qui s'instaure entre les femmes et leurs enfants".
Cette tendance "famille et Web 2.0" pourrait conduire à plus de communication, et créer une connivence entre les mères et ces publicitaires.
Les mères représentent environ un tiers de la population internaute féminine qui continue, d'ailleurs, de progresser plus rapidement que la population internaute masculine. Ainsi, selon eMarketer, on comptait 90 millions de femmes internautes l'an dernier aux USA et 85,4 millions d'hommes internautes.
On estime à 62,3% le pourcentage de femmes qui surfent sur le net aux Etats-Unis. De plus, selon eMarketer, les femmes représenteront, la majorité de la population internaute aux USA en 2010, avec 51,4%.
Il est extrêmement important pour les mères de surfer sur Internet, peut-être plus que pour les femmes qui ne sont pas mères.
Selon Pew Internet & American Life Project, les femmes ayant des enfants de moins de 18 ans "surfent nettement plus sur le net que le reste des adultes américains".
Ils estiment aussi que 80% des mères et des pères ont surfé sur le net en 2005, soit plus que les adultes américains qui n'ont pas d'enfants, hommes ou femmes (60%).
Selon Mme Williamson, "il y a plus dans les mamans que le seul fait d'être mère et cela se reflète dans leur attitude en ligne. Les mamans surfent pour se relaxer et pour se faciliter la vie. Elles ne vont pas en ligne uniquement quand les enfants sont couchés, mais cela fait vraiment partie de leur vie de tous les jours. Elles font de la place pour Internet".
A mesure que les mamans s'habituent à Internet, leur relation vis à vis de ce media évolue de la "simplification" à l'"amplification", selon les termes utilisés par l'agence de medias mediaedge:cia dans son rapport "2005 Digital Moms". On peut y lire que "la technologie atteint son but quand elle permet (aux mamans) de passer du simple gain de temps à la self réalisation". Selon Mme Williamson, "les réseaux sociaux et les blogs offrent des possibilités infinies aux publicitaires pour faire passer leurs messages et vendre leurs produits aux femmes, mais, il n'y a rien de pire qu'une fête dans laquelle les invités ne viennent pas, et ils doivent, donc, tout faire pour obtenir
l'adhésion des femmes".

vendredi, juin 16, 2006

Les dépenses publicitaires online encore en progression aux USA et en Grande Bretagne

Article d'origine :
Online Ad Spending Still Growing in the US and UK (JUNE 7, 2006)http://www.emarketer.com/Article.aspx?1004001

Traduction :
La publicité online est florissante des deux côtés de l'Atlantique
Les chiffres publiés par l'Internet Advertising Bureau (IAB) et PricewaterhouseCoopers (PWC), indiquent que les dépenses publicitaires sur Internet ont atteint un record de 3,9 milliards de dollars au cours du premier trimestre 2006.
"Internetcontinue de façonner le paysage médiatique et de plus en plus d'argent y est investi" précise Peter Petrusky de PWC. "Il est clair que les marchands ont tout intérêt à faire accepter Internet comme un media puissant, qui pourra booster leurs ventes et leur image".
De l'autre côté de l'Atlantique, en Grande-Bretagne, l'impact de la publicité online sur les autres media est encore plus évident. Selon "This Year Next Year UK", étude réalisée par GroupM de WPP, Internet est, actuellement, le moteur de la croissance publicitaire en Grande-Bretagne et représente 13% des dépenses publicitaires totales dans ce pays. En fait, le rapport prédit que, pour la Grande-Bretagne, la publicité en ligne va dépasser la publicité par la presse généraliste fin 2006. A ce moment là, Internet comptera pour 13,3% du marché publicitaire de Grande-Bretagne avec un investissement de 12,2 milliards de livres (23 milliards de dollars). La part de marché de la presse généraliste sera, alors, seulement de 13,2%.
Comme le rapportent diverses sources citant Adam Smith, responsable des contrats à terme chez GroupM, "tous les ans, les gens pensent que la croissance d'Internet va se ralentir, car les chiffres semblent vraiment élevés, et pourtant, cela n'arrive pas"."Je pense même qu'on a sous-estimé le potentiel d'Internet et le temps vient où il supplantera la presse généraliste". GroupM prévoit que d'ici fin 2007, la presse généraliste aura, en matière de publicité, les 2/3 de la part de marché qu'elle avait en l'an 2000. A titre de comparaison, il y a six ans, Internet ne comptait que pour 1% du juteux marché publicitaire britannique.
GroupM prédit, qu'en Grande-Bretagne, le total des dépenses publicitaires sera de 12,7 milliards de livres en 2007. Elle attribue la croissance presque exclusivement à Internet et aux autres medias numériques, car, hors Internet, celle-ci était bien languissante en 2005, et, d'ailleurs, cette année, les dépenses, hors Internet, devraient diminuer de 2%.

jeudi, juin 15, 2006

La Chine : pas encore le plus grand marché online du monde

Article source :
China: Not Yet the World's Biggest Online Market (JUNE 2, 2006)http://www.emarketer.com/Article.aspx?1003993

Traduction proposée :
Un immense marché, mais difficile à atteindre.

La nouvelle étude d'eMarketer, China online, démontre l'énorme potentiel du marché online chinois, fort de ses 111 millions d'internautes. Malheureusement, comme l'indique l'étude, l'ecommerce fait face actuellement à une série de contraintes.
Japes Blecher, chef analyste chez eMarketer, et l'auteur de ce rapport, nous dit que, "malgré une économie en plein boom, le développement du e-commerce a été plutôt long à se dessiner en Chine". "Le pays est immense et même les internautes chinois ne font pas énormémentconfiance aux cartes de crédit si bien que le paiement en ligne pose souvent problème. La livraison aussi, d'ailleurs.
Pourtant, les internautes chinois représentent un marché attractif. En effet, ils sont en majorité urbains, jeunes et éduqués. De plus, ils passent beaucoup de temps en ligne et peuvent facilement parler de vos produits et services, par l'intermédiaire des forums en ligne et autres messageries. Ils ont, en général, accès au haut débit et peuvent donc profiterdes offres "rich media" (à condition que celles-ci soient traduites correctement).
"Les grandes entreprises qui recherchent un marché de masse (on ne peut pas parler de "niche"pour la Chine) devraient se concentrer sur les secteurs urbains, car les internautes y sont lesplus nombreux" renchérit M. Belcher". "Il existe aussi des opportunités dans l'e-commerce pour les sociétés qui proposent une amélioration de l'infrastructure, tels que les fabricants de combinés et les opérateurs. Ces derniers, peuvent incorporer, par exemple, des cartes pré-enregistrées dans les téléphones mobiles, qui permettent le réglement des commandes faites en ligne, auprès du détaillant final, au moyen d'un simple contrôle.
Dans le futur, le marché de l'e-commerce pourrait bien éclipser tous les autres marchés. La Chine est déjà le deuxième pays pour ce qui est du nombre des internautes, et elle compte bien continuer le développement d'Internet, sur une grande échelle, jusqu'à la fin de la décennie.
Les 111 millions d'internautes chinois recensés en 2005 représentent, seulement, 8,5% de la population totale. iResearch, société d'études de marché de Shanghai, qui a recensé le nombre d'internautes chinois depuis 2001 soutient que la population internaute chinoise va augmenter de 25% par an jusqu'en 2007, au minimum.
"Google, Cisco, Yahoo! et Microsoft ont eu mauvaise presse ces derniers mois pour leur attitude vis à vis des internautes chinois", indique M. Belcher. "En essayant d'adopter une attitude nuancée et en acceptant la censure, et le contrôle de l'Etat chinois, ces sociétés ont été accusées par les militants des droits de l'homme de contribuer à l'oppression gouvernementale. Ceci illustre bien le fait que les entreprises occidentales, avant de s'engager sur le marché de l'e-commerce chinois, devraient, d'abord, parfaitement l'étudier et peut-être même s'imposer un inventaire moral".

mercredi, juin 14, 2006

Les constructeurs automobiles chinois à un carrefour

Article d'origine :
China's Carmakers at the Crossroads By Jim Hemerling (31/05/06)http://news.yahoo.com/s/bw/20060531/bs_bw/gb20060530758734;_
ylt=AtW7g1Y3zecj
YT8rHNfRmXHN67EF;_ylu=X3oDMTBjMHVqMTQ4BHNlYwN5bnN1YmNhdA--

Traduction proposée :
Les industriels chinois sont entrés dans l'ère de la mondialisation à une vitesse et une efficacité étonnantes.
Ainsi la Chine est déjà le premier producteur mondial pour l'aluminium, le ciment, le cuivre et l'acier. Les chinois dominent aussi les marchés bas de gamme allant du textile à l'électronique grand public, et ils sont même devenus les premiers exportateurs mondiaux pour de nombreux produits informatiques, devant les USA.
L'économie chinoise connaît un taux de croissance de 8 à 10% par an. Le PIB par habitant atteint1,600 dollars et continue de progresser.
La question n'est pas de savoir si l'industrie chinoise va continuer à croître, mais plutôt dans quel domaine, cette croissance va-t-elle avoir lieu. L'industrie automobile est une des possibilités.
En Chine, les ventes de voitures ont atteint 3,1 millions l'année dernière. Selon l'agence de presse Xinhua, pour les trois premiers mois de cette année elles ont dépassé 890000, soit une progression de 74% par rapport au premier trimestre 2005. Les constructeurs nationaux, parmi lesquels on trouve China First Automobile Works, Dongfeng Motor, Chery Automobile, Geely, et Great Wall, dominent le marché bas de gamme. Le moyen et le haut de gamme sont pris par les joint-venture étrangères, telles que Shangai General Motors, association de Shanghai Automotive Industry et de General Motors.
Les exportations automobiles chinoises ont dépassé 172600 unités l'an dernier, selon les douanes chinoises. Mais ce n'est qu'un début, comme l'indique le cas de Chery Automobile, un des premiersconstructeurs nationaux, qui a sorti son premier modèle il y a seulement six ans. En effet, ils viennent d'annoncer leur souhait d'exporter aux USA et en Europe l'an prochain. Ils ont affiché un objectif ambitieux de 250000 voitures vendues aux USA, pour la première année.

Que va-t-il se passer maintenant? Les constructeurs automobiles chinois ont deux options : soit ils se développent sur leur marché intérieur, soit ils cherchent à se développer à l'international en luttant avec DaimlerChrysler, Ford, GM, Honda, Hyundai, Nissan, Toyota, Volkswagen et autres constructeurs de renom. Afin de savoir laquelle des deux solutions est préférable pour les constructeurs chinois, il faut étudier les facteurs suivants : le capital, les réglementations, le marché, les produits et la commercialisation.

Le capital
Quelque soit le choix des constructeurs automobiles chinois, la disponibilité en capitaux ne devrait pas être un problème. On peut en trouver facilement en Chine, car les les banques sont contrôlées par l'Etat. De plus les administrations locales encouragent fortement les emprunts "locaux" car elles sont en compétition les unes avec les autres. Enfin, les investisseurs étrangers, qui cherchent à obtenir une part du lucratif marché automobile chinois, ont tendance à ignorer des facteurs tels que l'équilibre de l'offre et de la demande et l'état du marché. Le capital est, donc, facilement disponible, que ce soit pour développer une activité locale, ou bien à l'export.

Les réglementations
Sur le plan national, les constructeurs automobiles chinois savent que le gouvernement soutiendra leurs choix car il souhaite avant tout le succès des fabricants chinois qui créent des marques chinoises avec des technologies chinoises. Obtenir le soutien des marchés étrangers est une autre histoire. En effet, les règlements en vigueur y sont motivés par des soucis d'environnement, de sécurité ou tout simplement de pur protectionnisme.
Les marchés lucratifs d'Amérique du Nord et d'Europe seront les plus difficiles à pénétrer. Et même, certains marchés asiatiques de taille inférieure seront d'accès difficile.
L'environnement légal favorise, donc, un développement national plutôt qu'une expansion internationale.

Le marché
Le marché automobile chinois est déjà le 4e du monde et il progresse de plus de 20% par an. Mais il connaît un problème de surcapacité notoire (de l'ordre de 100%), car, aussi bien les constructeurs chinois qu'étrangers luttent pour une plus grande part du marché en créant de nouvelles usines et en lançant de nouveaux modèles de voitures.
Le marché chinois soumis à une compétition forcenée et à des problèmes de surcapacité, les constructeurs automobiles chinois, particulièrement les plus petits d'entre eux, pourraient être attiré par les marchés internationaux, afin de se sortir de ce marché intérieur devenu trop concurrentiel.
D'autres constructeurs viseront un développement international pour attirer l'attention sur les prix cassés de leurs voitures d'entrée de gamme. Mais, il leur faudra gagner la confiance des consommateurs et respecter de nombreuses réglementations, ce qui rendra l'accès à ces marchés assez problématique.
Finalement, malgré son fort côté concurrentiel, le marché intérieur chinois devrait, quand même, se montrer plus attractif, pour la plupart des constructeurs, que les marchés internationaux.

Commercialisation
La plupart des constructeurs automobiles chinois ont des réseaux de distribution en constante amélioration, mais dont le niveau reste encore insuffisant pour assurer les ventes et le niveau de service attendus par les clients du moyen et du haut de gamme. Bien que ceci pourrait être facilement géré sur le plan national, à l'étranger cela devient un problème presque insurmontable, la plupart des marques chinoises étant nouvelles et restant inconnues des consommateurs occidentaux.
En conclusion, les lignes de produit sont restreintes et les risques élevés. Et comme la commercialisation restera un défi majeur dans un avenir proche, là aussi un développement sur le marché intérieur est souhaitable.

Les marques
La plupart des automobiles chinoises conviennent parfaitement au marché intérieur chinois. Elles sont bon marché et de qualité acceptable. Sur le marché bas de gamme, les marques locales dominent.
Les taxes sur les gros véhicules et l'augmentation du prix de l'essence vont accentuer la demande pour les petites voitures. Cependant, la revalorisation des salaires et la demande de la classe moyenne vont créer un nouveau marché. Cela pourrait permettreà des constructeurs indépendants existants d'investir dans la production de voitures plus grandes et haut de gamme. Les principaux partenaires chinois engagés dans des joint venture (Shanghai Automotive, China First Automobile et Dongfeng) pourraient se développer et produire leurs propres voitures, en utilisant leur technologie propre ou celle acquise grâce aux acquisitions.

Les dirigeants du secteur automobile chinois savent bien ce que l'on attend d'eux : réussir à l'international comme les japonais et les coréens. Bien que cela devrait avoir une influence sur leurs choix, les constructeurs chinois préfèrent se tourner vers le marché intérieur, comme le suggère bien l'état du marché, des produits, de la commercialisation et des réglemenations.
Ainsi, pour les années à venir, les constructeurs chinois devraient se concentrer sur un marché intérieur en pleine expansion. Attention, cependant. En Chine, on n'aime pas toujours suivre des règles de logique bien établies et les choses peuvent changer bien plus vite que ce que l'on avait imaginé. Soyez donc attentif et ne soyez pas surpris par l'inattendu.



vendredi, juin 02, 2006

En route vers les 500 millions d'abonnés à la téléphonie mobile en Chine

Article source :
Chinese Mobile Phone Users Approach Half a Billion (MAY 30, 2006)
http://www.emarketer.com/Article.aspx?1003989

Traduction proposée :
La ligne est occupée
Selon les chiffres du mois d'avril publiés par le ministère chinois de l'industrie (MII), on compte 416,64 millions d'abonnés aux différents services de téléphone mobile en Chine, soit une augmentation de 6,95 millions par rapport au mois de mars. Et en même temps, les abonnés à la téléphonie fixe sont seulement 360,94 millions.

En Chine, les abonnés à la téléphonie mobile ont été plus nombreux que ceux de la téléphonie fixe dès Octobre 2003. L'an dernier, par exemple, les abonnés au mobile ont augmenté d'environ trois ou quatre millions par mois.
Ainsi, au cours des quatre premiers mois de 2006, les abonnements à la téléphonie mobile ont progressé de 23,216 millions, soit plus de deux fois l'augmentation du nombre d'abonnés à la téléphonie fixe. Actuellement, ces derniers sont déjà 56 millions de moins que les possesseurs de mobiles.
Les chiffres d'Informa Telecoms & Media montrent que la Chine compte, et de loin, le plus grand nombre d'abonnés au téléphone mobile du monde, devant les USA et la Russie.
Mais, le marché chinois de la téléphonie mobile ne se limite pas à la voix et le MII indique, qu'en avril, les abonnés à la téléphonie mobile ont envoyé aussi 33,4 milliards de SMS, soit une moyenne d'environ trois par jour pour chaque utilisateur.
Enfin, pour ce qui est d'Internet, selon le MII, on trouve en Chine plus d'abonnés au haut débit que d'abonnés au bas débit, respectivement 42 millions contre 33 millions.