jeudi, décembre 28, 2006

L’institut Gartner présente ses 10 prédictions pour le secteur IT en 2007 et au-delà

Fichier source :
Gartner Highlights Key Predictions for IT Organizations in 2007 and Beyond (13/12/06)
http://www.gartner.com/it/page.jsp?id=499323



Traduction proposée (partielle)

STAMFORD, Conn., December 13, 2006 — Gartner, Inc. released today 10 key predictions that showcase the trends and events that will change the nature of business and IT in 2007 and beyond.

La société Gartner a publié aujourd’hui 10 prédictions qui montrent les tendances et événements qui changeront la nature du business et du secteur IT pour 2007 et au-delà.

This year’s predictions include:

Les prédictions pour cette année sont :

Through 2009, market share for the top 10 IT outsourcers will decline to 40.0% (from 43.5% now), equaling a revenue shift of $5.4 billion. As market share declines, some key outsourcing vendors will cease to exist in their current named form. The reduced number of large contracts, increased amount of competition and reduction in contract sizes have placed great pressure on outsourcers, which will have to "sink or swim" based on support for selective outsourcing and disciplined multisourcing competencies.

Jusqu’en 2009, la part de marché des 10 premiers prestataires de services d’infogérance sera ramenée à 40% (elle est de 43,5% actuellement), ce qui représentera une perte de revenus de 5,4 milliards de dollars. Avec une part de marché en diminution, certains vendeurs clés d’infogérance cesseront d’exister sous leur forme actuelle. Un nombre réduit de gros contrats et un accroissement de la concurrence ont mis sous pression les prestataires de service d’infogérance, qui devront apprendre à « nager ou à couler » en sélectionnant leurs contrats d’infogérance et en diversifiant leurs fournisseurs.

Only one Asia/Pacific-based service provider will make the global top 20 through 2010. The number of global players in consulting that come from Asia is relatively small. This will limit the ability of the Asian juggernaut to grow revenue streams rapidly and become global leaders.

Il y aura seulement un fournisseur d’accès originaire de la région Asie/Pacifique dans le top 20 du secteur en 2010.
Le nombre de sociétés globales en Asie, dans le domaine du consulting, est relativement faible. Ce sera une entrave qui limitera la capacité des poids lourds asiatiques à générer des profits et à devenir des leaders sur le plan mondial

Blogging and community contributors will peak in the first half of 2007. Given the trend in the average life span of a blogger and the current growth rate of blogs, there are already more than 200 million ex-bloggers. Consequently, the peak number of bloggers will be around 100 million at some point in the first half of 2007.

Les blogs et la communauté des bloggeurs dans son ensemble atteindront un pic au cours du premier semestre de 2007.
Etant donné la durée de vie d’un bloggeur moyen et le taux de croissance actuel des blogs, il existe aujourd’hui plus de 200 millions d’ex-bloggeurs. Par conséquent, le nombre maximum de bloggeurs, qui sera d’environ 100 millions, devrait être atteint quelque part pendant le 1er semestre 2007.

By 2009, corporate social responsibility (CSR) will be a higher board- and executive-level priority than regulatory compliance. Regulation has become a key issue for government and the corporate world, with the aim of ensuring more-responsible behavior. However, the need for companies to be socially responsible to their employees, customers and shareholders is growing as well. The future will see corporate boards and executives make this social dynamic a more-critical priority.

D’ici 2009, la responsabilité sociale des entreprises (CSR) aura plus d’importance aux yeux des conseils d’administration et cadres dirigeants que la conformité à la loi.
La loi est devenue un point clé pour les gouvernements et le monde des entreprises quand il s’agit de mettre en place des comportements plus responsables. Cependant, le besoin pour une plus grande responsabilité sociale des entreprises vis-à-vis de leurs employés, clients et actionnaires grandit également. Dans le futur nous verrons que cette dynamique sociale poussera des conseils d’administration et des dirigeants à prendre plus de décisions indépendamment des règles.

By the end of 2007, 75% of enterprises will be infected with undetected, financially motivated, targeted malware that evaded their traditional perimeter and host defenses. The threat environment is changing — financially motivated, targeted attacks are increasing, and automated malware-generation kits allow simple creation of thousands of variants quickly — but our security processes and technologies haven't kept up.

D’ici fin 2007, 75% des entreprises seront infectées par des logiciels malveillants ciblés, non détectables et aux motivations financières qui passeront outre les systèmes de défense traditionnels. Les menaces sur la sécurité informatique évoluent – le nombre d’attaques ciblées, aux motivations financières augmente et des kits de création de virus automatisés permettent de multiplier les effets rapidement et simplement – malheureusement nos procédés et techniques de sécurité n’ont pas suivi cette évolution.

Vista will be the last major release of Microsoft Windows. The next generation of operating environments will be more modular and will be updated incrementally. The era of monolithic deployments of software releases is nearing an end. Microsoft will be a visible player in this movement, and the result will be more-flexible updates to Windows and a new focus on quality overall.

Windows Vista sera la dernière publication majeure de Microsoft.
La prochaine génération de systèmes d’exploitation se présentera sous la forme de modules et les mises à jour se feront de façon régulière. L’ère de la publication de logiciels monolithes tire vers sa fin. Microsoft fera partie de ce mouvement et les mises à jours de Windows seront plus flexibles et une emphase nouvelle sur la qualité globale du produit sera de mise.

mercredi, décembre 20, 2006

Les riches touristes chinois préfèrent la France

Article d'origine :
http://www.chinanews.cn/news/2005/2006-12-03/30923.html (à traduire)
Wealthy Chinese travelers prefer france (03/12/06)

Traduction proposée :

Selon une étude récente réalisée par American Express’ Global Network Group, plus de 12% des riches chinois ont pour lieu de villégiature préféré la France et élisent Hong Kong comme l’endroit idéal pour faire des achats.
D’après l’agence de presse Xinhua, l’étude s’est intéressée à 1 220 individus dans la tranche de revenus supérieure qui habitaient les villes de Pékin, Shangaï, Guangzhou, Shenzhen, Hangzhou, Chengdu, Shenyang et Xi’an.
La France dépasse les Etats-Unis d’une courte tête et se trouve couronnée comme la « destination de rêve » préférée des participants à l'étude. Mais leurs avis variaient selon leur ville de résidence ; ainsi, la France a gagné le titre de « destination de rêve », seulement grâce aux habitants de Shanghaï. Ceux de Pékin préfèrent se rendre aux Etats-Unis et les habitants de Guangzhou au Japon.
Les niveaux de revenus ont une influence considérable pour décider des préférences touristiques. Ainsi, parmi ceux qui préfèrent les Etats-Unis, on retrouve 20% de ceux qui gagnent plus de 15 000 yuans (environ 1911$) par mois et seulement 11% de ceux qui gagnent moins que cette somme.
L’age des participants est aussi un facteur influent. Ainsi 7% des 18-24 ans préfèrent l’Italie, mais seulement 2% des plus de 45 ans.
La France mérite sa réputation de pays romantique ; ainsi les habitants de 7 des 8 villes comprises dans le panel l’ont élue lieu de destination idéal pour un mariage. Seuls, les habitants de Shenyan préfèrent aller se marier en Australie.
Les Etats-Unis terminent second pour ce qui est du lieu de destination préféré pour un mariage. Ceux qui gagnent plus de 15 000 yuans ou les plus de 35 ans ont tout particulièrement voté pour eux.
Les destinations préférées vers la Chine, elle-même, sont Sanya, Beijing, Guilin et Kunming. Mais presque tous les participants à l’étude ont voté Hong Kong comme lieu idéal pour faire les magasins, viennent ensuite le Japon, la France et Shanghaï.
Zhang Guangshui, le Directeur du Centre de Recherche sur le Tourisme de la Chinese Academy of Social Science, pense que cette étude reflète l’évolution des mentalités chinoises par rapport au tourisme. Ainsi, à l’instar des riches chinois, le séjour idéal, n'est plus une excursion bâclée dont le but est de dire "j’y étais", mais il s’est mué en voyage de repos pour le corps ainsi que pour l’esprit.

vendredi, décembre 15, 2006

Les cadres restent connectés ou plutôt « liés » avec le bureau

Article source :
http://www.clickz.com/showPage.html?page=3624142
Execs Stay Connected, Tethered to Office December 7, 2006


Traduction proposée :
Selon, une étude récente d'ExecuNet, la ligne de démarcation entre le travail et les loisirs est de moins en moins apparente pour de nombreux cadres. Cette étude a sondé 155 cadres qui subissent la pression pour rester connecté avec le bureau.
Rester joignable après les heures de travail fait partie de la vie de nombreux cadres de haut niveau ; ainsi 61% d’entre eux affirment que leur entreprise s’attend à pouvoir les contacter en dehors des heures de bureau et 29% disent que « ce n’est pas réclamé, mais sous-entendu » ; 10% pensent qu’il est hors de question pour eux d’être disponible en dehors des heures de travail normal.
La semaine de travail prolongée n’est pas un fait tout à fait neuf pour les cadres. Ainsi le fondateur et PDG d’ExecuNet, Dave Opton, dit : « je ne pense pas qu’ils font tellement d’heures supplémentaires; ils les font à différents endroits ».

Il continue en disant qu'« il existe une éthique de travail et une culture qui ont toujours fait l’éloge des personnalités, appelées –Type A. »
Mais la technologie permet plus de flexibilité dans le choix du lieu de travail. Ainsi 67% des employés cadres ont travaillé « éloignés », avec une moyenne de 11,4 heures par semaine passées à effectuer des tâches relatives à leurs affaires en dehors de leur bureau.
Les appareils dotés de l’Internet mobile comme les BlackBerrys et les Treos sont utilisés par 78% des sondés pour rester connectés avec le bureau. Pour 56% d’entre eux, les appareils portables tels que ceux-là, leur permettent de trouver le bon équilibre entre travail et vie personnelle ; tandis que 44% disent qu’ils leur reste à trouver cet équilibre.
Selon Dave Opton, « c’est la même technologie qui permet aux cadres d’être hautement productifs, en dehors de leur bureau, qui peut les garder « liés » à leur travail toute la journée ».
Même lorsqu’ils prennent des vacances, les cadres restent connectés.

56% d’entre eux disent qu’ils vérifient presque à coup sûr leur boîte e-mail, 36% qu’ils ont « quelques chances » de le faire, et 8% ne vérifient jamais leurs e-mail et leurs autres messages quand ils sont en vacances.

mercredi, décembre 06, 2006

Le podcasting a toujours le vent en poupe

Article source :
http://www.macnewsworld.com/story/54531.html
Buffalo News 12/03/06 4:00 AM PT


Traduction proposée :
Maintenant qu’une période raisonnable s’est écoulée, on peut affirmer que le phénomène du podcasting ne montre aucun signe d’essoufflement. Les gens aiment créer de nouveaux podcasts. Les plus populaires attirent, d’ailleurs, plusieurs millions d’utilisateurs dans le monde entier. Et comme pour tout nouveau produit, on pourra y trouver le bon, le moins bon et le reste.

En principe, tout ce dont vous avez besoin pour créer un podcast est un ordinateur, un accès à Internet, un micro et un logiciel d’enregistrement. Avec un peu de recherche vous réaliserez que l’offre pour ces produits va, comme pour toute autre chose, du basique aux appareils professionnels.

Décider de ce que l’on va dire

L’une des choses les plus importantes à prendre en compte avant de se lancer dans le podcasting et de savoir ce que vous avez à dire et combien cela vous prendra de le dire.
Si tout ce qui vous intéresse est de trouver une tribune afin de vous exprimer, il y a de grandes chances pour que, après avoir dit ce que vous aviez à dire, votre carrière dans le podcasting ne s’éternise pas. J’ai vu cela arriver tellement souvent. D’abord l’idée du podcasting apparaît nouvelle et enthousiasmante aux gens et ils créent un nouveau podcast tous les jours. Ensuite, après avoir dit ce qu’ils avaient à dire, leurs podcasts sont mis à jour tous les deux jours, puis une fois par semaine et enfin une ou deux fois par mois jusqu’au moment où les mêmes podcasts restent inchangés pendant plusieurs mois pour être finalement totalement abandonnés et tomber dans l’oubli.
Cela arrive généralement parce que les podcasteurs occasionnels ne se rendent pas compte de l’exigence nécessaire pour maintenir un podcast sur la durée. Ainsi si le votre est le fruit d’une recherche temporaire, limitez-vous à un ou plusieurs enregistrements, mettez le sur votre site Internet, et tenez-vous en là.

L'iMic

L’autre jour, je voulais enregistrer un morceau sur mon ordinateur et j’ai découvert que l’appareil que j’utilisais ne disposait pas de prise USB, mais qu’il était doté d’une mini-prise conventionnelle.
En fouillant dans mon placard, j’ai réalisé que je possédais plusieurs de ces appareils (micro, téléphone enregistreur, radio FM et même un magnétophone à cassette). Pour les relier à mon ordinateur, j’avais besoin de câbles d’entrée/sortie et d’un adaptateur. Ainsi, pour faire fonctionner cet équipement ancien il me fallait me procurer un équipement qui pouvait transformer les signaux analogiques de ces appareils en signaux numériques afin de pouvoir connecter le tout à mon ordinateur via le port USB.
C’est exactement ce que fait le iMic de Griffin Technologies.
En fait, le iMic a été créé il y a plusieurs années déjà, mais son apparence et ses fonctions ont été récemment améliorées. Le petit appareil, rond, en forme de disque, arbore des prises d’entrée et de sortie qui s’adaptent à votre ancien équipement. Le iMic est aussi doté d’un câble USB qui se connecte à votre ordinateur sous Windows ou Mac.
Si, par exemple, l’appareil que vous essayez de connecter est un micro, vous n’avez qu’à brancher le câble dans la prise « entrée » de l’iMic.

Inversement, si vous décidez de transférer des données audio de votre ordinateur vers votre vieux magnétophone à cassette, tout ce que vous avez à faire est de brancher le câble qui part de la prise « sortie » de votre iMic sur le port entrée de votre magnétophone.

lundi, novembre 27, 2006

Avec Bill Gates comme modèle, les vietnamiens se ruent vers l’e-business

Article d'origine :
With Bill Gates as pin-up, Vietnamese rush into e-business (
26/11/06) http://news.yahoo.com/s/afp/20061126/tc_afp/vietnameconomyinternet

Traduction proposée :
Hanoï (AFP) – Avec un père militaire et une mère professeur, Nguyen Hoa Binh aurait dû embrasser une carrière dans le secteur public. Mais ce jeune homme de la province du Ha Tay, au nord d’Hanoi, a préféré créer sa propre start-up Internet, PeaceSoft. Cette dernière se spécialise dans l’e-business, et crée des portails pour les entreprises et les administrations.
Le Vietnam a reçu, ce mois-ci, le feu vert de la part de l’OMC et peut maintenir attirer des géants technologiques tels que Microsoft ou Intel.Les jeunes vietnamiens ont tendance à idolâtrer Bill Gates, plutôt qu’Ho Chi Minh, à l’origine du Vietnam moderne.

Selon Binh, « alors que la plupart des gens préfèrent une vie stable et sûre et travailler pour une grande entreprise, on trouve de plus en plus de jeunes vietnamiens comme moi ».« Nés après la guerre, dans un Vietnam ouvrant enfin ses portes au monde extérieur, nous sommes fascinés par la technologie de l’information et de la communication (ICT) et nous sommes prêts à prendre des risques pour créer notre propre entreprise ».
2/3 des 83 millions de vietnamiens ont moins de 30 ans et « sont férus d’Internet”, dit Henry Nguyen, manager associé à IDG Venture Vietnam (IDGVV), un fond d’investissement financé par les Etats-Unis et spécialisé dans le secteur ICT.
Le nombre d’internautes qui était de seulement 500 000 en l’an 2000, a augmenté fortement pour atteindre plus de 14 millions ; pendant ce temps le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile est passé de 789 000 à 13,5 millions. Cette croissance a été l’une des plus rapides dans la région Asie-Pacifique, selon une étude de la banque d’investissement Rothschild. Et elle est loin d’être achevée.
Si l’économie continue à croître à un taux qui se situe entre 7 et 8% l’an, la banque Rothschild pense que le marché ICT pourrait atteindre 20%.
« Le secteur IT en est encore à ses premiers balbutiements au Vietnam, il y a donc de grandes opportunités de croissance pour les petites entreprises », selon Nguyen Minh Hieu, qui est âgé de 26 ans et habite Hanoï. Après deux ans d’université à Sydney, ce fils de militaire a créé Dream Viet, un site de comparaison de prix.

vendredi, novembre 17, 2006

USA : les dépenses publicitaires en ligne ont atteint 4,2 milliards de dollars au 3e trimestre.

Article sources :
Online Ad Spending Reaches $4.2B in Q3 (14/11/06)
http://www.clickz.com/showPage.html?page=3623937

Traduction proposée :
Selon le dernier « Internet Advertising Revenue Report » réalisé par l’IAB en collaboration avec PricewaterhouseCoopers (PwC), les dépenses publicitaires en ligne ont progressé de plus de 30% sur un an pour atteindre 4,2 milliards de dollars lors du 3e trimestre. Ce résultat est un nouveau record dépassant les 4,1 milliards de dollars du 2e trimestre qui avaient amené les dépenses publicitaires sur Internet à un total de 7,9 milliards de dollars pour les 6 premiers mois de l’année 2006.
Pour mémoire, les dépenses publicitaires avaient atteint 3,1 milliards de dollars au 3e trimestre 2005, et 12,5 milliards pour l’année entière.
"Le total des 3 premiers trimestres de cette année dépassent presque les chiffres de toute l’année 2005, c'est vraiment enthousiasmant", nous dit Sheryl Draizen, vice-présidente et general manager de l’IAB. "Les marketeurs ont de plus en plus confiance dans ce media. Ils dépensent plus, et comme ils en voient les effets positifs, cela les incite à dépenser encore plus".
En ce qui concerne les chiffres de chaque trimestre; le rapport n'indique par les différents champs de dépenses, mais grâce aux chiffres du 1er semestre, on a pu constater que les secteurs en croissance étaient la recherche, les petites annonces et le display advertising. En effet, la recherche a représenté 40% des dépenses publicitaires, le display advertising 31% et les petites annonces 20%; enfin le parrainage et le Lead Generation ont totalisé 7% des dépenses et l’e-mail 2%.

vendredi, novembre 03, 2006

16% des américains possèdent un téléphone 3 G, mais seulement 10% en utilisent les fonctionnalités

Article source :
16% of Americans have a 3G phone, only 10% actually use 3G (11/2/2006)
http://blogs.zdnet.com/ITFacts/?p=11994

Traduction proposée :
Aux USA, 16% des utilisateurs de mobiles ont la 3G, mais 10% seulement d’entre eux utilisent réellement cette nouvelle technologie. A l’échelle mondiale, 20% des consommateurs ont accès à des technologies 3G, mais seulement 9% s’en servent. Dans une étude, TNS Global Technology Insights montre que, comparés aux autres consommateurs dans le monde, les américains sont plus enclins, lors d'un achat de mobile, à rechercher des fonctions supplémentaires tels qu’un appareil à photo (42% contre 35%), l’accès à Internet (19% contre 12%), des services d’e-mail (22% contre 12%) et des jeux vidéo (13% contre 7%).
En général, 40 à 50% des consommateurs américains qui utilisent des services de TV mobile, d’e-banking, de jeu online ou divers services de location les utilisent quotidiennement; dans le reste du monde, ils sont seulement 20 à 25%.

jeudi, octobre 26, 2006

25% des achats d’électronique grand public font d'abord l’objet d’une recherche sur Internet.

Article source :
One Quarter of Consumer Electronics Purchases Researched Online (24/10/06)
http://www.clickz.com/showPage.html?page=3623767

Traduction proposée :
Parmi les 32,5 milliards de dollars dépensés dans le secteur de l’électronique grand public au cours des 6 derniers mois, 25,1 milliards de dollars, soit 77%, ont été initiés par une recherche préalable sur Internet.
Mais 45% de ceux qui cherchent des informations sur Internet n’achètent pas en ligne.
Le temps passé à s'informer en ligne sur un produit varie avec son prix. Alors que le temps moyen de recherche est de 12 heures, pour les téléphones mobiles cette moyenne passe à 9 heures et pour les téléviseurs à 15 heures.
Pour Tim Herbert, directeur de recherche en marketing pour la Consumer Electronics Association, « les consommateurs veulent naturellement prendre des décisions d’achat raisonnées et nous avons montré, avec notre étude, qu’ils vont sur Internet pour approfondir leurs recherches. Pour cela, ils utilisent les moteurs de recherche, les sites des constructeurs, les sites de vente au détail ou les comparateurs de prix ».

L’étude a été réalisée en prenant différents axes de recherche.
Bien que les caractéristiques démographiques de la population sondée soient similaires, l’étude a montré des différences-clés entre ceux qui cherchent des infos par rapport à ceux qui n’en cherchent pas. Les "chercheurs" d’infos peuvent être définis comme des internautes faisant appel à des moteurs de recherche à chaque fois qu’ils veulent s’informer sur un produit. 47% des acheteurs d’électronique grand public sont des "chercheurs".
Etant plus informés sur les produits qu’ils achètent, ils sont plus enclins à leur faire de la publicité verbalement.
Enfin, ils passent en revue plus de marques différentes et ont plus de chances (114% en plus) de répondre favorablement à une publicité en ligne aperçue lors de leurs recherches.

mardi, octobre 17, 2006

49,7% des ménages américains sont des couples mariés

Article source :
49.7% of US households are married couples (15/10/06)
http://www.nytimes.com/2006/10/15/us/15census.html?_r=1&em&ex=1161057600&en=7178555ed9402d2c&ei=5087%0A&oref=slogin

Traduction proposée :
Etre marié implique être en minorité.
Une analyse du New York Times, basée sur les chiffres du dernier recensement, indique que la proportion des couples mariés dans la population n’a cessé de décliner au cours des dernières décennies au point que ces derniers se retrouvent en minorité chez les ménages américains.
The American Community Survey, publié ce mois-ci par le Census Bureau, montre que parmi les 111,1 millions de ménages américains recensés en 2005, 49,7% d’entre eux, soit 55,2 millions, sont des couples mariés, avec ou sans enfants ; Ce pourcentage est juste en dessous de la moyenne et en tout cas en baisse par rapport aux 52% d’il y a cinq ans.
Les chiffres ne signifient pas du tout que le mariage est mort, ni qu’un point de basculement a été atteint. En fait, le nombre de couples mariés n’a jamais été aussi élevé, et la plupart des américains finissent par se marier. Mais le mariage fait face à une forte concurrence. En effet, un nombre croissant d’adultes vivent une part toujours plus longue de leur vie seul, ou vivent avec des partenaires sans être mariés; ceci entraîne des conséquences importantes du point de vue tant économique que social.
Selon Stéphanie Coontz, responsable de l’éducation publique au Council on Contemporary Families, un groupe de recherche à but non lucratif : « ce fait change le poids social du mariage dans l’économie, sur la main d’œuvre, sur les ventes et les locations de maisons et enfin sur le public visé par les industriels dans leurs campagnes publicitaires. Cela remet réellement en question notre façon de régir le travail. »
Alors que le nombre de jeunes adultes et de personnes âgées vivant seul ne cessent d’augmenter, le Professeur Coontz affirme : « notre façon d’utiliser le mariage pour la distribution et la redistribution des allocations est tout à fait anachronique ».
Les couples décident de vivre ensemble pour une multitude de raisons, mais les impératifs immobiliers sont souvent aussi puissants que l’amour.
« Avoir trois brosses à dents et trouver qu’elles sont toujours dans la mauvaise maison quand on se met au lit peut énerver », dit Amanda Hawn, un écrivain de 28 ans qui s’est mise en ménage près de San Francisco avec son petit ami, Nate Larsen, un conseiller immobilier; ceci après avoir longtemps fait la navette entre l'appartement de son ami et celui qu’elle partageait avec une copine. « Emménager ensemble nous a simplifié la vie » dit-elle.

mardi, octobre 10, 2006

L’audience des journaux en ligne augmente

Article source :
http://blogs.zdnet.com/ITFacts/?p=11834

Traduction proposée :
Selon une étude publiée mercredi, le nombre moyen d’internautes ayant visité les sites de journaux américains a augmenté d’environ 1/3 au cours du 1er semestre 2006, alors qu'en même temps, les versions papier de certains des plus importants journaux américains ont connu une baisse d’audience.
L’étude, réalisée par la Newspaper Association of America, souligne l’importance prise par Internet pour les journaux, qui voient leurs versions papier souffrir d'une baisse d’audience et, donc, de revenus publicitaires.

Selon l’étude, le nombre moyen de visiteurs uniques sur les sites de journaux en ligne, au cours du 1er semestre, a atteint plus de 55,5 millions par mois; ce qui dénote une progression par rapport aux 42,2 millions de visiteurs de l’an dernier. Ces chiffres sont ceux de Nielsen/NetRatings, un institut qui mesure l’audience Internet des différents médias.
Selon John Kimball, chef marketing de la Newspaper Association of America, « les sites Internet sont devenus un ajout d’importance pour les versions papier des journaux et attirent une audience de plus en plus élevée ». Selon la même association, le nombre de pages vues sur ces sites de journaux a augmenté d’environ 52% pour le 1er semestre.
Les éditeurs de journaux américains ont eu des difficultés à conserver leurs annonceurs; en effet, nombreux sont les journaux qui perdent des lecteurs au profit d’autres médias, y compris Internet.
L’association déclare qu’il est essentiel de noter que les sites Web des journaux ont amené un lectorat plus jeune. Ainsi, toujours selon le rapport, le site Web du Washington Post a augmenté son taux de couverture parmi les 25-34 ans de plus de 60%. Le taux de couverture combine l’audience hebdomadaire moyenne de la version papier avec l’audience du site Web, à 30 jours.
En tout, selon l’association, les sites Web des journaux ont permis une augmentation de l’audience totale des journaux (papier + site Web), de 15% parmi les 25-34 ans et de 10% parmi les 18-24 ans.

vendredi, septembre 29, 2006

49% des cinéphiles se renseignent sur Internet avant d'aller voir un film

Fichier source :
http://blogs.zdnet.com/ITFacts/?p=11789
49% of moviegoers research the movie on the Internet before going (9/26/2006)

Traduction proposée :
MarketCast a montré que 49% des cinéphiles interrogés font des recherches approfondies sur le film dont on leur a parlé; et parmi ceux-ci 7 sur 10 le font sur Internet, en général par le biais des moteurs de recherche. MarketCast nomme ce segment influent les « Moviegoing Infoseekers » ou « Cinéphiles chercheurs d’infos » et a découvert qu’ils représentaient, environ, un tiers des personnes interrogées. Plus de la moitié des cinéphiles participant au questionnaire (les « chercheurs d’infos » combinés avec les « traditionnels ») utilisent, avant toute autre source, Internet pour chercher les horaires des films et les emplacements de cinémas. Les rubriques cinémas des journaux viennent en second, avec 18% des recherches. Les cinéphiles plus âgés (35 ans et plus) se référent plus souvent aux informations sur les journaux (1 fois sur 3 pour les plus de 35 ans, comparé à seulement 13 à 16% pour les plus jeunes). Les « chercheurs d’infos » découvrent quatre fois plus souvent des films par le biais d’Internet (16% contre 4%) et ils sont seulement 32% (contre 48%) à les découvrir grâce à la télé.
Plus du tiers des « chercheurs d’infos » disent qu’Internet (que ce soient les moteurs de recherche, les portails, les sites de divertissement, les sites réalisés par les studios pour certains films, ou les sites de réservation en ligne) est le média qui influence le plus leur décision d’aller voir un film, comparé à seulement 7% des cinéphiles traditionnels. Moins de la moitié des « chercheurs d’infos » considèrent la télé comme le média le plus important, contre 70% des cinéphiles traditionnels.

lundi, septembre 25, 2006

La pertinence culturelle entraîne les hispaniques sur le Web

Article d'origine :
http://www.clickz.com/showPage.html?page=3623476
par Enid Burns (19/09/06)

Traduction proposée :
Les internautes hispaniques habitant aux USA recherchent du contenu et des outils pertinents à leur culture d'origine, et leur utilisation d'Internet est plurilingue.
L'étude "AOL Latino
2006 Hispanic Cyberstudy", menée par Synovate pour le compte d'AOL, cherche à comprendre comment les hispaniques utilisent Internet.
Aux USA, la population internaute hispanique s'élève à plus de 16 millions, ce qui représente 55% de la population hispanique totale. Parmi ces 16 millions, 77% ont un accès à Internet en haut débit.
"L'an dernier, cette population a atteint la masse critique en matière de pénétration d'Internet", remarque Mark Lopez, l'éditeur de l'étude. "Nous avons aussi noté que les taux de pénétration du haut débit et d'usage global augmentaient plus rapidement que ceux du marché général".
L'utilisation d'Internet par la population hispanique est caractérisée par des coutumes et une pertinence culturelle. L'étude a découvert trois modèles d'acculturation distincts, ou encore des phénomènes d'adoption des habitudes sociales et des caractéristiques d'un autre groupe culturel. Ainsi, 81% des internautes hispaniques acceptent complètement ou partiellement un contenu en anglais. 19% recherchent seulement un contenu qui s'adresse à un public hispanique. Bien que 80% d'entre eux soient intéressés par tout ce qu'Internet a à leur offrir et qu'ils lisent
l'anglais, 40% trouvent attirants les contenus en espagnol. Même parmi le groupe des "non acculturés", on recherche des sites plurilingues, 37% préfèrent un contenu dans les deux langues, et 15% ne lisent que des sites uniquement en espagnol.
"Nous essayons de leur offrir des outils dans les deux langues, l'anglais et l'espagnol, afin que l'utilisateur ait le choix de la langue qu'il veut utiliser et avec laquelle il souhaite communiquer", dit Lopez.
En matière de réseau social, les hispaniques utilisent des outils qui leur permettent de communiquer avec leur famille et leurs amis : 68% d'entre eux utilisent des services de messagerie instantanée; 63% partagent des photos en ligne; 52% lisent ou écrivent dans des blogs; 43% visitent des sites de réseau social; et 40% utilisent la VoIP ou un autre service téléphonique par Internet.
Si on l'étudie du point de vue du contenu, on peut dire que ce segment de la population recherche sur Internet principalement des sites de news (48%) ou de cartes (43%). Ils s'intéressent aussi à des sites de musique, météo, santé et voyage.
L'utilisation double au niveau du langage est essentielle pour les vendeurs qui s'intéressent à ce marché. "Historiquement, quand ces derniers ont cherché à s'attaquer au marché des hispaniques, ils l'ont considéré comme s'exprimant seulement en espagnol", dit Lopez. "L'Internet est vraiment le seul medium qui permet de suivre ce marché toujours à la limite entre deux langues".

jeudi, septembre 07, 2006

Des nouvelles du haut débit en Grande-Bretagne

Article source :
Broadband Notes from a Small Island (AUGUST 21, 2006)
http://www.emarketer.com/Article.aspx?1004119


Traduction proposée :
Le loisir en ligne, un nouvel engouement pour les britanniques


Y a t il une corrélation entre le mauvais temps et une utilisation intensive d’Internet ?
On pourrait le croire si l’on s’en réfère aux chiffres sur l’usage d’Internet pour le Royaume-Uni.
En effet, des données d’uSwitch, moteur de comparaison de services, indiquent que l’abonné ADSL britannique moyen passe 50 jours par an en ligne, soit l’équivalent de 23 heures et 34 minutes par semaine.
Selon uSwitch, plus du tiers du temps passé on-line est consacré au surf pur, mais l’abonné ADSL britannique moyen passe plus de 60% de son temps en ligne dans les loisirs , tels que les jeux, les films, la télé ou la musique.
On doit cependant relativiser ces données. En effet, l’article de presse dans lequel elles ont été publiées suggère que les abonnés ADSL britanniques dépensent chaque mois en ligne plus de 26,7 millions de livres. Or uSwitch gagne de l’argent chaque fois qu’un client change de marque ou achète un produit grâce à ses recommandations. Par conséquent, même si les données d’uSwitch ne sont pas fausses, elles peuvent avoir été influencées par des considérations financières.
D’autres données de Nielsen/NetRatings montrent qu’entre Juillet et Décembre 2005, l’internaute britannique moyen a passé environ 33 heures par mois en ligne, un chiffre bien plus faible que celui d’uSwitch.

Ce que l’on peut en déduire, avec certitude, c’est que le Royaume-Uni est l’un des pays européens les plus compétitifs en matière d’ADSL. Cela est illustré par le diagramme, ci-dessous, de Point Topic, qui montre que le Royaume-Uni compte six fournisseurs d’accès ADSL avec plus d’un million d’abonnés (Wanadoo devrait en compter plus d’un million, au moment de la rédaction de cet article).
eMarketer prévoit que le haut débit pénétrera dans 12 millions de foyers d’ici la fin de 2006, en hausse par rapport aux neuf millions de foyers de l’année précédente.

lundi, août 28, 2006

L’Inde a compté 5 millions de nouveaux abonnés mobiles en juillet

Article source :

India adds 5 mn new mobile users in July (August 09, 2006)
http://www.marketingtechie.com/linkFrame.asp?link=http://www.financialexpress.com/latest_full_story.php?content_id=136736

Traduction proposée :
L’Inde, qui est le pays au monde avec la plus forte croissance en matière de services sans fils, a compté au moins 5 millions de nouveaux abonnés mobiles en juillet, selon des donnés révélées mardi. Le total de ses clients mobiles a atteint 108 millions.
L’Association Cellular Operator’s qui représente neuf opérateurs GSM a annoncé que 3,93 millions de clients avaient opté pour ses services, alors que le leader des providers en CDMA, Reliance Communications Ltd, a révélé avoir eu 1,1 million nouveaux clients en juillet. Trois autres providers CDMA n’ont pas encore annoncé leurs résultats mensuels.
Reliance a affirmé avoir maintenant 23,7 millions d’utilisateurs. La firme espère que l’industrie du CDMA attirera 6 millions de nouveaux clients en août. En effet, les consommateurs ne résistent pas aux prix les plus bas du marché, environ 2 dollars US par appel.
En Inde, plus de ¾ des abonnés mobiles utilisent la technologie GSM. Le leader des fournisseurs de services mobiles indiens, Bharti Airtel Ltd, dont 30,8% du capital appartient à Singapore Telecommunications Ltd, a compté 1,26 million de nouveaux clients GSM en juillet, ce qui lui fait un total de 24,337 millions de clients.
L’entreprise publique Bharat Sanchar Nigam Ltd atteint un total de 19,03 millions de clients avec 737,135 nouveaux abonnés GSM. Hutchison Essar Ltd, dont Hutchison Telecommunications International Ltd possède la majorité des parts, a eu 854,903 nouveaux abonnés, ce qui lui permet d’atteindre un total de 18,399 millions de clients.

mercredi, août 23, 2006

La jeunesse brésilienne, russe et américaine préfère Internet à la télé

Article source :
Brazil, Russia, and U.S. Youth Favor Internet Over TV (August 9, 2006)
http://www.clickz.com/showPage.html?page=3623116

Traduction proposée :
Au Brésil, en Russie et aux USA, les jeunes adultes âgés de 15 à 24 ans considèrent Internet comme étant pratique, amusant, nécessaire, sûr et social. Cela d’après « How Do Global Youth View the Internet ? Implicit Association Testing Reveals the Answer », une étude publiée conjointement par IDC et RKM Research and Communications.
Internet est associé à des connotations positives pour les 15-24 ans de ces pays. La plupart le considère comme amusant, nécessaire, sûr, social et pratique. Ils pensent, par contre, que la télé n’est pas pratique et qu’elle est ennuyeuse. Ces connotations sont moins affirmées parmi les américains dans ce groupe d’âge, ce qui suggère qu’Internet fait partie du décor aux USA et que les jeunes adultes le considèrent comme irremplaçable.
Chacun des trois pays a des habitudes de consommation légèrement différentes. Ainsi les jeunes américains ont tendance à utiliser Internet tous les jours, alors qu’il n’en est pas de même pour les jeunes brésiliens. En Russie, les jeunes adultes utilisent Internet plutôt pour s’informer. Au Brésil et aux USA, ils ont tendance à acheter en ligne plus souvent que les jeunes russes.
La dépendance vis-à-vis d’Internet augmente à mesure que cette jeune génération arrive à maturité, et la vice-présidente d’IDC, Carol Glasheen, pense qu’il en découle des implications importantes. Ainsi, dit-elle : « le succès dépend de la capacité des publicitaires et des vendeurs à comprendre et à répondre aux besoins et aux perceptions des jeunes d’aujourd’hui»
Les résultats ont été tirés d’un questionnaire adressé à 302 jeunes de 15-24 ans aux USA, au Brésil et en Russie. Le but était de savoir comment les adolescents et les jeunes adultes de chaque pays voyaient Internet.
Y étaient incluses des questions sur le temps d’utilisation d’Internet et de la télé. Cette étude, où l’on a utilisé la méthodologie « response-time » qui permet de mesurer des liaisons avec différents concepts et de prévoir les intentions d’achat sur Internet, cherche à déceler les véritables attitudes des participants vis-à-vis des media concernés
.



lundi, août 14, 2006

L’Europe Centrale se joint à la ruée sur la télé numérique

Article d'origine :
Central Europe Joins the Rush to Digital TV (AUGUST 1, 2006)
http://www.emarketer.com/Article.aspx?1004083

Traduction :
Du numérique ? Oui !
Selon la 10e édition de l’ « Etat de la télévision est européenne» publiée par Informa Telecom & Media, l’Europe de l’Est investit massivement dans la télé numérique. En fait, 32 millions de foyers de la région devraient être dotés de signaux numériques d’ici la fin 2011 – ce qui représente plus de cinq fois le chiffre de 2005.

« La région est en train de s’équiper massivement en numérique», dit Adam Thomas d’Informa, et auteur de cette étude. Il suffit que l’un des réseaux de télé passe au numérique pour que ses concurrents aient envie de faire de même.
Bien qu’à la fin de 2005 la Russie ait été en retard sur la Pologne en nombre d'abonnés à la télé numérique, cet immense pays sera dans les cinq ans qui viennent le leader incontesté du numérique dans la région.

« Une part toujours croissante de la population russe peut s’offrir des services télé haut de gamme, ce qui signifie que la Russie est bien placée pour devenir la locomotive de la région en matière de numérique », dit M. Thomas.
« Alors que de nombreux russes sont satisfaits en recevant des programmes Free-To-Air, le nombre toujours plus important de plateformes offrant un choix de programmations commence à stimuler le marché ».
En conclusion, le numérique devrait équiper plus de 25% des foyers de la région d’ici à 2011. Et si le numérique équipe le câble, les services satellitaires sont aussi en train d'y avoir recours.

Enfin l’IPTV, après un lancement imminent, devrait s’affirmer comme une plateforme alternative crédible

vendredi, août 11, 2006

Les USA en tête de liste des "douze pays sales" producteurs de spams

fichier source :
http://www.internetnews.com/stats/article.php/3622156
July 24, 2006

Traduction :
Les Etats-Unis sont en tête du classement mondial des producteurs de spams pour la 3e année consécutive.
La bonne nouvelle c'est que le total des spams acheminés par les ordinateurs américains est en baisse significative (56% en moins par rapport au total de 2004), selon une étude qui vient juste d'être publiée par le fournisseur de solutions de sécurité Sophos Plc.
La mauvaise nouvelle c'est que les spammeurs deviennent de plus en plus rusés et qu'il s'avère être de plus en plus difficile de protéger les ordinateurs (au travail ou à la maison) contre les virus, les logiciels espions et les détournements d'ordinateurs, selon Gregg Mastoras, Chef Analyste chez Sophos.
Dans le rapport susnommé, les USA sont à la tête du hit parade, mais la Chine et Hong Kong suivent de très près, avec 20% des spams mondiaux. La Corée du Sud, la France et l'Espagne sont loin avec, chacun, entre 5% et 7,5% des spams produits dans le monde. Toujours selon le même rapport, l'Asie produit plus de spams que n'importe quel autre continent, et l'Europe, qui en génére de plus en plus, prend la deuxième place à l'Amérique du Nord. Le Japon est bon dernier avec 1,6% des spams générés.
La Russie brille par son absence dans cette liste des "douze pays sales", bien que certains pensent que ce pays pourrait bien être à l'origine d'une bonne partie des spams produits dans le monde. Ainsi, les spammeurs russes contrôlent des réseaux de PC détournés qui acheminent, au nez et à la barbe de leurs propriétaires, de grosses quantités de spams, selon Sophos.
Une autre activité florissante dans ce pays est la vente illicite de listes d'adresses au prix de 50$ pour 1 million d'adresses.

mercredi, août 09, 2006

L'évolution des dépenses informatiques de l'APEC

Article d'origine :
http://home.businesswire.com/portal/site/home/?epi_menu
ItemID=989a6827590d7dda9cdf6023a09
08a0c&epi_menuID=c791260db682611740b28e347a
808a0c&epi_baseMenuID=384979e8cc48c441ef0130
f5c6908a0c&ndmViewId=news_view&newsLang=en&
div=-762569457&newsId=20060706005633

Traduction :

Les dépenses informatiques atteindront 22 milliards de dollars en 2010 à un taux composé de 7,7%, selon des sources professionnelles

Selon la récente étude intitulée "Prévision des dépenses informatiques pour la région Asie/Pacifique (hors Japon)", un document qui est produit par Manufacturing Insights, une filiale d'IDC, l'industrie manufacturière de l'APEC s'est relevée et a repris sa marche en avant après son revirement initial de 2004. Les dépenses de l'APEC en informatique ont été évaluées à 15 milliards de dollars en 2005 et devraient atteindre 22 milliards de dollars en 2010, à un taux composé de 7,7%.
Les secteurs industriels dans lesquels on retrouve les plus importantes dépenses informatiques sont le high-tech, l'automobile et la chimie. Géographiquement, c'est la Chine qui dépense le plus en IT, suivie par l'ANZ et la Corée.
"2005 a été une année difficile où le monde, et particulièrement l'Asie, a connu des momentsd'incertitude et des événements tragiques tels que les bombardements répétés à Bali, le tsunami et de nombreux autres désastres naturels, la grippe aviaire, l'augmentation des prix du pétrole et enfin des tensions géopolitiques continues. Malgré ces facteurs négatifs, l'Asie a poursuivi son redressement et s'est stabilisée après les crises économiques qu'elle a connues à partir des années 1990", selon Tan Mang Teck, Directeur de Recherche pour la région Asie/Pacifique de Manufacturing Insights. "L'APEC continuera à être une puissance économique et jouira d'une croissance rapide initiée par les économies émergentes de la Chine et de l'Inde".

jeudi, juillet 27, 2006

Un nouveau tempo sud-américain

Article d'origine :
A New Latin Beat (JULY 18, 2006)
http://www.emarketer.com/Article.aspx?1004071

Traduction proposée :
Arriba!
Après des années pendant lesquelles ils ont été en retard sur le reste du monde, en matière d'usage Internet, les américains du sud se connectent maintenant en masse. On y voit, en particulier, que des acteurs majeurs comme le Brésil et le Mexique redynamisent le secteur en y impulsant un rythme nouveau.
James Belcher, Chef Analyste chez eMarketer et auteur de l'étude récente, "L'Amérique Latine en ligne", affirme que "pour ce qui est du commerce en ligne, 30% des internautes sud-américains disent avoir déjà acheté des livres en ligne - c'est l'une des catégories leader de l'e-commerce dans les autres régions du monde. "Evidemment, arriver à convaincre les consommateurs à acheter de plus gros articles ne sera pas une tâche aisée car les sud-américains sont méfiants à l'égard des paiemnts en ligne et aux méthodes de livraison. Mais c'est un challenge que les vendeurs en ligne ont déjà dû relever dans d'autres régions du monde.
Les commerçants en ligne ont de nombreuses raisons d'aimer l'Amérique Latine.
"La première est liée à la population, " dit M. Belcher. "Les jeunes sont plus nombreux chez les internautes que dans la population totale; de plus ils viennent souvent des couches sociales moyennes ou aisées, ce qui les rend plus attractifs pour les marketers online. "Pour illustrer ce point, on peut se référer à l'étude de D'Alessio et de Clarin.com qui montre que les internautes argentins sont plus jeunes et plus aisés que le reste de la population.
Au Brésil, l'IBOPE a démontré que 13,1% seulement des internautes avaient 50 ans ou plus - alors que plus de 27% étaient des mineurs.
Une étude de l'AMIPCI sur les internautes mexicains âgés de 6 à 64 ans a trouvé que 93% d'entre eux avaient moins de 44 ans. Environ un quart avaient entre 13 et 18 ans, un autre quart entre 19 et 24 ans et un troisième quart entre 25 et 34 ans.
Selon M. Belcher, "un autre élément favorisant l'e-commerce en Amérique Latine est l'explosion du haut débit. Ce point a, d'ailleurs, toujours été le facteur décisif pour le développement de l'e-commerce dans les autres régions du monde."
Selon les calculs d'eMarketer, les abonnés au haut débit dans la région, si l'on se référe aux chiffres de l'Argentine, du Brésil, du Chili et du Mexique, étaient en progression de 70,7% l'an dernier.
"Certains pays ne passent même pas par le bas débit et utilisent tout de suite le haut débit", dit Ben Macklin, Chef Analyste d'eMarketer pour Acces Technologies, "par conséquent la courbe de croissance de pénétration du haut-débit risque d'être beaucoup plus pentue qu'aux USA et que dans les autres régions du monde."

mardi, juillet 25, 2006

Les Etats-Unis et le Japon, futurs rois de la télévision mobile

Article source : Whitepaper: US and Japan to lead mobile TV market (11-07-2006)http://www.netimperative.com/2006/07/10/mobile_TV

Traduction proposée :
Selon un rapport récent, la télé sur mobile devrait générer des revenus de 11,7 milliards de dollars dans le monde d'ici 2011 et les leaders dans ce domaine seront le Japon et les USA. Le cabinet d'études Juniper Research prévoit que le Japon générera des revenus de 2,9 milliards de dollars et que les USA ne seront pas loin derrière avec 1,8 milliard de dollars. La Grande-Bretagne devrait elle aussi être un acteur important avec des revenus de 989 millions de dollars. Bien que les japonais proposent, actuellement, ce service gratuitement sur leur ISDB-T "One Seg" network, Juniper Research prévoit qu'ils le feront payer en 2008. Le Japon, les USA et la Grande-Bretagne devraient être les principaux amateurs de télévision mobile surtout parce que ce sont de gros consommateurs de télévision. Aditya Kaul, chef analyste chez Juniper Research et l'auteur de ce rapport, indique que : "2006 a été une année intéressante pour la TV sur mobile avec le lancement d'émissions tests et de nouveaux programmes, dont la plupart ont été couplées avec la Coupe du Monde." Il continue en affirmant que "les faits intéressants cette année ont été un accroissement de la demande en faveur des services TV mobiles et de surprenants résultats pour certaines émissions tests. Cela s'est traduit, chez les consommateurs, par une forte progression du temps moyen passé à regarder la télé sur mobile".Le rapport continue en montrant que le leader actuel en matière de télé sur mobile, la Corée du Sud, qui a démarré fort dans ce domaine avec le DMB (Digital Multimedia Broadcasting), va perdre du terrain et que le Japon et les USA vont la dépasser pour ce qui est du nombre d'abonnés.En 2011, le Japon, les USA et la Corée du Sud composeront 39% du nombre total d'abonnés à la télé sur mobile et les autres acteurs importants seront l'Allemagne, l'Italie, la Grande-Bretagne, l'Inde et la Chine qui représenteront 36% de ce marché. Juniper Research a sélectionné une liste de 26 pays ou régions du monde relativement aux services destinés à la télé sur mobile.Aditya ajoute plus loin dans le rapport qu'il existe un certain scepticisme sur les chances de succès de la télévision mobile : "la télé mobile est vraiment un pas fait dans la bonne direction mais son succès dépendra de nombreux facteurs tels que le type de contenu, les copyrights, les problèmes de sécurité, les services disponibles, les business models, la réglementation et la qualité de couverture des émissions".

mardi, juillet 18, 2006

La pénétration des mobiles en forte hausse en Europe, dans les entreprises comme chez les consommateurs.

Article source :
Mobile Telephone Use Soaring Among European Companies, Consumers (07/03/06 5:00 AM PT)http://www.ecommercetimes.com/story/51490.html

Traduction proposée :
En Europe de l'Ouest, le marché des services pour mobiles va connaître une croissance de l'ordre de 6,2% par an d'ici à 2011, selon une étude d'Analysys, une société basée à Londres.
La forte pénétration des téléphones 3G et des services multimedia, comme la musique et la télévision, est en train de booster le marché, malgré des baisses de chiffre d'affaires, dans la voix, chez certains opérateurs.
Le nombre d'entreprises européennes - et d'employés - qui font usage de la téléphonie mobile continue d'augmenter, particulièrement dans le segment SOHO (Small Office/Home Office). Une récente analyse du Yankee Group, société d'études basée à Paris, révèle les tendances qui vont influencer les acteurs du marché des mobiles en matière de dépenses. Selon Nicholas McQuire, chef analyste du Yankee Group, "l'intérêt grandissant des entreprises européennes pour les services et contenus mobiles crée des opportunités qui devraient profiter aux opérateurs mobiles européens".

Des investissements variables
L'étude, dont le nom est "rapport 2006 du marché mobile européen", montre que, cette année, les grandes entreprises souhaitent investir en priorité dans les contenus mobiles comme les e-mails, mais aussi dans les solutions d'Accès à distance/VPN mobiles et dans les applications d'automatisation des forces de vente. A contrario, les petites entreprises souhaitent investir dans des services mobiles centrés sur la voix.
Les investissements dans la voix devraient progresser "substantiellement" cette année, et les investissements des petites entrprises dans les contenus mobiles devraient fortement s'accroître en 2005, en raison de l'emploi
grandissant des employés des e-mails "mobiles".
L'étude indique, aussi, que le pourcentage des travailleurs mobiles dans les petites entreprises européennes ne cesse d'augmenter car les investissements dans les mobiles deviennent une priorité pour l'industrie.
On apprend aussi, qu'en Europe, plus de 50% des employés des petites entreprises sont classés dans la catégorie "travailleurs mobiles" et qu'ils passent plus de 20% de leur temps éloignés de leur bureau principal. Ce chiffre était de 48% en 2005.

Des plans de consolidation

Les grandes entreprises européennes considèrent de plus en plus l'intégration fixe/mobile comme une façon de contrôler les coûts liés à la voix et de regrouper les infrastructures pour fixes et mobiles sous une seule entité managériale. Environ 41% des participants à cette étude ont affirmé que cela était vraiment très important pour
l'amélioration de leurs programmes de gestion de services mobiles liés à la voix.
Il est intéressant de constater, qu'en Europe, aussi bien les grandes entreprises que les PME ont rarement un seul fournisseur de solutions mobiles. Ainsi, l'étude du Yankee Group montre que plus de 45% des grandes entreprises et 40% des PME font affaire avec au moins un opérateur mobile. Cet état de fait est en train de modifier la donne en matière de concurrence. "Leur capacité à personnaliser leurs services et à offrir des ontenus mobiles et de la voix de haute qualité, mais aussi à devenir des conseillers techniques dignes de confiance en mobilité, sera cruciale pour ceux qui veulent connaître le succès dans ce marché très segmenté", dit McQuire.

Le coût est un facteur important
Le Yankee Group estime qu'en 2011, le marché des services mobiles totalisera un chiffre d'affaires de 198,4 milliards d'euros (US $253,7 milliards). En 2005, il était de 138,4 milliards d'euros (176,9 milliards de dollars). Toujours selon la même étude, la pénétration de la téléphonie mobile devrait augmenter et le chiffre d'affaire par utilisateur progresser de 20% et passer de 31,3 euros (40 dollars) en 2005 à 37,5 euros (47,9 dollars) en 2011. Le coût des télécommunications en Europe est la chasse gardée des autorités de régulation - c'est ainsi que la semaine dernière les autorités européennes ont souhaité un meilleur contrôle des coûts d'appel.
Certains responsables pensent qu'une baisse des prix est possible si la publicité pour le Pay-per-call décolle vraiment, car cela aurait pour effet de subventionner les appels en provenance des mobiles. Selon, Marc Barach, responsable du marketing chez Ingenio, "la publicité pour le Pay-per-call devient un modèle de référence publicitaire pour les services Mobile Search".

mardi, juillet 04, 2006

La Corée du Sud lance des services mobiles 3,5G

Article d'origine :
South Korea Launches 3.5G Mobile Service (JUNE 23, 2006)
http://www.emarketer.com/Article.aspx?1004033

Traduction proposée :
A nous deux la 4G...
Alors que les opérateurs américains viennent, enfin, de lancer des services mobiles 3G, l'opérateur sud-coréen, SK Telecom est le premier au monde à avoir démarré un service commercial 3,5G.
Ce service utilise la technologie HSDPA qui est une extension du standard actuel WCDMA, de la même façon que la technologie EV-DO est une extension du standard cdma2000 (la technologie que la plupart des opérateurs américains ont déployée).
On pourrait prendre tout cela pour du charabia, et pourtant ce que cela signifie, aussi bien pour les opérateurs que pour les possesseurs de portables, c'est tout simplement plus de bande passante (jusqu'à 14Mo en flux descendant). Cela va donc permettre aux opérateurs d'offir aux usagers des applications gourmandes en bande passante et des services tels que la Télé, du son et de la vidéo de haute qualité. Quand aux travailleurs mobiles, ils pourront bénéficier de services mieux adaptés.
Une étude récente de la Federation of Korean Information Industries indique que le marché des services mobiles va progresser de plus de 14% en 2006 pour atteindre environ 4 milliards de dollars (3,8 trillions de wons), en hausse par rapport aux 3,5 milliards de dollars obtenus en 2005 (3,4 trillions de wons). Dans ce total, le marché du HSDPA devrait totaliser environ 2,6 milliards de dollars et le marché du Wimax (avec sa version coréenne, le Wibro) devrait compter pour 1,25 milliards de dollars.
Selon International Data Corporation (IDC), la Corée du Sud compte environ 38 millions d'abonnés à la téléphonie mobile, ce qui la place au 4e rang dans la région Asie-Pacifique, derrière la Chine, l'Inde et le Japon.
Une des raisons principales pour lesquelles les coréens du sud sont si avides de données et de services Internet est la facilité avec laquelle ils ont accès à Internet avec leurs portables. Ainsi, selon les chiffres de L'Agence Nationale pour le Développement de l'Internet Coréen (NIDA), 71% des abonnés sud-coréens à la téléphonie mobile ont un portable avec un bouton "hot-key". Ce bouton, quand il est activé, leur donne un accès direct à Internet.
Pour parvenir à offrir des services Internet mobiles de qualité il faut respecter les deux points clés suivants : donner à l'usager suffisamment de bande passante et créer un service facile à utiliser. Le marché de l'Internet mobile sud-coréen est un modèle si l'on veut y parvenir.

lundi, juillet 03, 2006

la communauté latino-américaine avide de divertissement pour mobiles

Article d'origine :
Hispanic Audience Grooves to Mobile Entertainment (JUNE 22, 2006)
http://www.emarketer.com/Article.aspx?1004031

Traduction proposée :
Les utilisateurs de mobiles latino-américains (aux USA) sont accros de musique et de télé.
Par Debra Aho Williamson - Chef Analyste
Selon une étude réalisée par Compete Inc., le consommateur latino-américain recherche plus souvent de la musique en ligne, par l'intermédiaire de son téléphone portable, que le consommateur moyen et il achète, et télécharge, plus souvent des sonneries, des images ou des ringback tones.
Selon une étude de Telephia, on trouve aussi, parmi la communauté latino-américaine, beaucoup d'abonnés à la télé sur mobiles. Ainsi, dans une étude réalisée au cours du premier trimestre 2006, Telephia a montré que les hispaniques représentaient 10% des abonnés à la téléphonie mobile, et 23% des abonnés à la TV sur mobiles. Les afro-américains sont aussi surreprésentés en ce qui concerne la télé sur mobiles avec 19% des abonnés à la télé et seulement 11% des abonnés à la téléphonie mobile.
Les hispaniques et les afro-américains sont des adeptes de la téléphonie mobile depuis longtemps.De là il est normal que les abonnés appartenant à ces communautés soient des "early adopters"des offres de divertissement pour mobiles. Ainsi, selon Pew Internet et American Life Project, ces deux groupes sont tout naturellement des adeptes de technologies telles que les textos, les jeux ou la musique en ligne.

vendredi, juin 30, 2006

La Chine se met à la téléphonie mobile

Article source :
China Goes Mobile (JUNE 22, 2006) http://www.emarketer.com/Article.aspx?1004036

Traduction proposée :
Qu'est-ce qu'on entend quand 500 millions de gens vous demandent : "Vous me recevez, maintenant?"
La Chine va avoir très rapidement 500 millions d'abonnés à la téléphonie mobile, selon la nouvelle étude d'eMarketer, La Téléphonie Mobile en Chine. "La demande est alimentée par une population de 1,3 milliards d'individus et une puissante industrie électronique qui produit des combinés à une très grande échelle", affirme James Belcher, Chef Analyste chez eMarketer et auteur de l'étude. "D'ici fin 2007, la Chine pourra produire 500 millions de combinés par an".
En Chine, les utilisateurs de mobiles ont le choix entre deux opérateurs prinicpaux, China Mobile et China Unicom, qui sont d'ailleurs les deux plus puissants du monde, et de loin ( avec chaque mois 5 milions de nouveaux abonnés environ).
"La progression des revenus qu'a connue l'industrie des mobiles pourrait stagner car le développement en milieu rural risque de se révéler plus coûteux qu'en milieu urbain, plus densément peuplé", dit M. Belcher. "De plus, les prix sont tirés vers le bas à cause de la saturation des marchés urbains, du manque d'offres de services et de la concurrence dûe aux futurs abonnés. Néanmoins, China Mobile et ChinaUnicom souhaitent ardemment établir des réseaux 3G et se mettre à vendre des services multimedia même si les exigences de service des nouveaux abonnés leur seront difficile à assumer.
Actuellement, les deux opérateurs se disputent les citadins qui ne possèdent pas encorede téléphones mobiles à coup de rabais sur les services et les combinés, mais aussi en acceptant de réduire leurs marges.
"Les opérateurs essaient d'inciter les utilisateurs de mobiles à faire autre chose que seulement téléphoner, et cela marche" selon M. Belcher. "Les ventes de ringback tones peuvent être assimilées à une ébauche de marché du téléchargement musical".
De même, les utilisateurs de mobiles chinois sont les deuxièmes au monde, derrière les japonais, pour ce qui est du téléchargement de jeux vidéos. Les jeux pour téléphones mobiles sont donc une réelle opportunité de croissance pour la Chine.
"Les possibilités de croissance semblent infinies en Chine, et l'industrie des télécommunications mobiles n'y fait pas exception. Il existe, ainsi, de réelles opportunités pour les groupes étrangers qui veulent profiter de ce marché", dit M. Belcher. "Les technologies sur lesquelles seront basées les nouvelles générations de réseaux mobiles sont principalement étrangères et les fabricants de combinés internationaux ont déjà pris place sur le marché chinois". La clé, pour les étrangers, sera dans l'apprentissage du mode de fonctionnement de ce marché, et des particularismes des entreprises ainsi que des consommateurs chinois. Pour la 3G, il leur faudra découvrir le moment propice pour l'introduction de cette nouvelle technologie.

mercredi, juin 28, 2006

Union Européenne : une personne sur trois manque de connaissances de base en informatique

Article source :
EU: 1 in 3 lack basic computer skills (Tue Jun 20)http://news.yahoo.com/s/ap/20060620/ap_on_hi_te/eu_computer_skills;_
ylt=AhablN.iIflpygfE_dS_lmj6VbIF;_ylu=X3oDMTBjMHVqMTQ4BH
NlYwN5bnN1YmNhdA--

Traduction :
Bruxelles, Belgique - Selon une étude publiée mardi, plus du tiers des adultes de l'Union Européenne ne savent pas soit utiliser une souris, surfer sur Internet ou travailler sur un programme de traitement de texte. L'étude, réalisée par les services statistiques de la Commission Européenne, montre que le Danemark et la Suède sont les meilleurs élèves de l'Europe puisque 90% des 16-74 ans y ont une bonne maîtrise de l'informatique.
En Grèce, par contre, 65% de la population manque de connaissances de base en informatique, comme surfer sur Internet ou Copier/Coller du texte, selon Eurostat.
Des données recueillies par les états membres indiquent que 4% des étudiants européens, seulement, avouent ne pas savoir se servir d'un ordinateur, contre 65% des personnes âgées de 55 à 74 ans.
Les gouvernements européens ont essayé de promouvoir des programmes d'éducation et de formation "numériques", afin de stimuler une croissance bien pâle et renforcer la compétitivité de l'Europe face aux USA et aux florissantes économies asiatiques.
L'étude de la commission a été réalisée entre avril et juin de l'année dernière et a interrogé des personnes âgées de 16 à 74 ans appartenant à 123.941 foyers.

lundi, juin 26, 2006

Le marché des services mobiles de la région Asie/Pacifique boosté par une forte demande en Inde, selon l'IDC

Article d'origine :
Asia/Pacific Mobile Services Market Boosted by Explosive Demand in India, says IDC (14 Jun 2006)http://www.idc.com/getdoc.jsp?containerId=pr2006_06_14_094120

Traduction proposée :
Singapour, 14 Juin 2006 -
L'Inde, le 2e pays au monde par sa population, entraîne la forte croissance des services mobiles de la région Asie/Pacifique. Alors que la Chine rentre dans une période d'incertitude dûe à la restructuration nécessaire de son économie, la progression fulgurante des abonnés à la téléphonie mobile en Inde va booster la croissance de la région à un taux CAGR de 11% l'an jusqu'en 2010. Le nombre total d'abonnés devrait atteindre 1.05 milliard en 2010 pour les 10 pays suivants : l'Australie, Hong Kong, l'Inde, La Malaisie, les Philippines, la République Populaire de Chine (PRC), Singapour, la Corée du Sud, Taïwan et la Thailande. Ces chiffres sont tirés du dernier rapport d'IDC " Les services mobiles dans la région Asie/Pacifique (hors Japon) 2006-2010. Mise à jour en 2005. Year-End Review".
Le marché des services mobiles dans l'APEJ (Asie/Pacifique, hors Japon) a connu une croissance soutenue en 2005, avec un nombre d'abonnés qui a augmenté de 19% pour atteindre 628,5 millions et des revenus de 81,4 milliards de dollars, en progression de 18% par rapport à 2004. Selon Alayne Wong, directrice de recherche pour les communications mobiles chez IDC, Asie/Pacifique, "les nouvelles offres prépayées ont vraiment boosté la vente des téléphones portables dans les marchés émergents, mais aussi dans les marchés plus matures. Ainsi, l'Inde, qui est le marché avec la plus forte croissance, a connu une hausse phénoménale du nombre de ses abonnés (58%); cela a été dû à la forte demande en services mobiles et à l'amélioration de la couverture du réseau. Mais le meilleur est à venir; en effet, malgré de telles performances, le taux de pénétration de la téléphonie mobile en Inde est seulement de 7%, ce qui est le taux le plus bas de la région, et de loin. Nous pouvons donc nous attendre à une forte croissance pour les années à venir".
"2005 a aussi été une période de consolidation pour l'industrie, avec la création de groupes plus puissants et plus solides et des mouvements de diversification vers d'autres technologies comme la 3G. Ainsi, les prestataires de services vont pouvoir affronter une compétition qui s'annonce féroce dûe à la dérégulation, aux réformes et à l'introduction de nouvelles technologies et services".
Le taux de pénétration de la téléphonie mobile devrait atteindre 37% d'ici à 2010, ce qui représenterait une forte progression par rapport aux 25% de 2005.
Les services prépayés, très populaires dans toute la région, sont le moteur principal du développement de l'industrie des mobiles. Celle-ci réduit, d'ailleurs, les droits à l'entrée pour les nouveaux postulants et se développe tous azimuts en se diversifiant vers de nouveaux marchés.
L'APEJ est composée de marchés très variés, à cause de grandes différences sur le plan de la maturité des marchés, de la concurrence, des technologies réseaux, du potentiel de croissance, du revenu par habitant et de la vitesse d'adoption aux nouveaux services.
Alors que les marchés émergents s'efforcent de réduire la fracture numérique par une multiplication des lignes téléphoniques, les marchés développés cherchent, eux, à générer plus de revenus grâce aux services alternatifs. D'ici à 2010, on devrait assister à une multiplication des contenus et des applications pour mobiles, ce qui devrait faciliter, pour le consommateur, la différenciation entre les différents prestataires de service du marché.
De plus, les services 3G vont s'étendre progressivement aux 10 pays de la région.
IDC prévoit, ainsi, que les abonnés à la 3G représenteront 13,5% du marché de l'APEJ d'ici à 2010, grâce, en partie, au lancement de nouveaux réseaux 3G à l'occasion des jeux olympiques d'été de Pékin.
Le développement des offres prépayées et l'offre d'accès aux nouvelles technologies feront progresser le
nombre d'abonnés. Selon Ms Wong, "les principaux opérateurs vont inciter les consommateurs à utiliser des services 3G et le dégroupage entraînera le remplacement, ou l'amélioration, de nombreux combinés afin de permettre à tous d'utiliser des contenus et applications via les technologies haut débit. Avec une concurrence toujours plus forte, le coût élevé du churn (perte d'abonnés) deviendra un sujet d'inquiétude pour les opérateurs. Ceux-ci devront chercher à retenir le consommateur par des programmes de fidélisation et une amélioration des contrats d'abonnement".
Dans les cinq prochaines années, la concurrence devrait s'intensifier autour de la 3G, surtout sur les marchés matures dans lesquels les nouveaux abonnés seront rares. Pour compenser les pertes sur la voix, les opérateurs, en tête desquels on trouve les coréens, vont chercher à développer l'utilisation de contenus en faisant appel aux récentes plateformes HSDA/HSUPA et, ainsi, permettre aux consommateurs de bénéficier des meilleurs services. IDC prévoit que les les revenus générés par les services autres que la voix représenteront 23% du montant total des revenus mobiles en 2010, une hausse sensible par rapport aux 16% de 2005.

jeudi, juin 22, 2006

Les éditeurs sud-coréens de jeux vidéos veulent se développer à l'international

Article source : South Korea game makers eye global expansion By Lisa Baertlein (Sat Jun 17)http://news.yahoo.com/s/nm/20060617/wr_nm/column_pluggedin_dc;_ylt
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Traduction proposée : La Corée du Sud, pays des jeux en ligne les plus sophistiqués de la planète, se prépare à prendre d'assaut les marchés nord-américains, japonais et européens. C'est le prélude à une dure mêlée pour l'industrie du jeu vidéo dont le chiffre d'affaires devrait tripler dans les prochaines années.La Corée du Sud, qui est l'un des pays au monde les mieux connectés à Internet, n'a commencé à vendre des consoles de jeu vidéo que très récemment malgré leur grande popularité au Japon et dans le reste du monde occidental. Les efforts du pays en matière de jeux vidéo se sont concentrés sur des jeux en ligne proposant des histoires modifiables par l'utilisateur, dans des univers virtuels pouvant accepter des dizaines de milliers de joueurs. Les cybercafés sud-coréens, nommés PC baangs, sont le point de ralliement des joueurs online et font partie intégrante du tissu social, à tel point qu'il n'est pas rare pour les jeunes amoureux de se donner rendez-vous dans un de ces lieux. Comme les perspectives de croissance dans un marché intérieur relativement petit et saturé sont faibles, les principaux fabricants de jeux sud-coréens, NCsoft Corp. et Webzen Inc. se tournent vers l'international. Ainsi, l'éditeur NCsoft est devenu un concurrent sérieux sur les riches marchés occidentaux, relativement libres de paperasserie. Il propose des jeux en réseau "exclusivement multijoueurs" (MMOG) tels que"City of Heroes", "City of Villains" et "Guild Wars Factions", mais il lui reste à publier un succès planétaire portant un nom coréen. Selon Cindy Armstrong, PDG de Webzen America, "les MMOG représentent encore un faible segment du marché des jeux vidéo d'Amérique du Nord, mais je crois qu'ils ont le potentiel pour devenir aussi populaires ici qu'en Asie". Josh Larson, directeur de GameSpot Trax, renchérit en affirmant que "Tabula Rasa" de NCsoft mais aussi"Huxley" et "Soul of the Ultimate Nation" de Webzen sont parmi les 10 MMOG les plus attendus si l'on en croit les mesures de popularité de GameSpot.

Jusqu'à présent le seul titre à vraiment avoir réussi internationalement, dans ce marché très fragmenté, est "World of Warcaft", le jeu en ligne de tous les records édité par Blizzard Entertainment.
Blizzard Entertainment est implantée en Californie mais cette société a aussi vendu en Corée du Sud "StarCraft", un jeu stratégique en ligne. Par la suite, ce jeu est devenu un bestseller et a contribué à la création d'un show télévisé ainsi qu'à des tournois qui attirent plus d'un demi-million de spectateurs chaque année.
Blizzard Entertainment est une division de Vivendi Games, qui appartient à Vivendi, le géant français du multimedia.

De grands obstacles, et de grandes opportunités
Selon, la société de recherche DFC Intelligence, le marché des abonnements online, combiné avec celui des téléchargements et de la publicité devrait progresser de 3,4 milliards de dollars en 2005 à 13 milliards en 2011. L'Amérique du Nord, l'Europe et le Japon -- où la plupart des joueurs ont grandit avec des consoles telles que la Playstation 2 de Sony -- devraient représenter la plus grande partie de cette croissance avec des revenus de 9 milliards de dollars pour le seul marché des jeux en ligne. L'année dernière, les jeux en réseau ont apporté une faible contribution au marché des jeux vidéo, dont les ventes totales ont approché les 28,5 milliards de dollars. Mais leur influence s'est trouvée renforcée par l'arrivée de l'Internet rapide dans les foyers et celle des nouveaux services en ligne équipant les consoles de jeu video.
Selon David Cole, le président de DFC, "grâce au succès de "World of Warcraft", les éditeurs vont être enclins à essayer (de traverser les frontières). Les opportunités existent, mais cela ne sera pas aussi facile qu'avec la croissance extrêmement rapide de Blizzard Entertainment".
Sierra Online, qui est aussi une division de Vivendi Games, lancera dès le début de l'année prochaine sur la Corée et les Etats-Unis "Freestyle Street Basketball", un jeu de basketbal multijoueurs développé par l'entreprise sud-coréenne JC Entertainment. Le président de Sierra, Ed Zobrist, espère que ce jeu -- qui permet aux joueurs de personnaliser l'apparence physique et les costumes de leurs personnages -- intéressera le plus grand nombre. Il dit, d'ailleurs, avoir été sollicité par les autres éditeurs sud-coréens de jeu vidéo à cause de "Freestyle".
"Si ils veulent vendre à l'international, c'est la démarche à adopter", affirme Zobrist, qui ajoute que la spécialisation de la Corée du Sud dans les jeux en ligne offre aux éditeurs de ce pays de nouvelles perspectives. "Ils expérimentent plus...Ils essayent de créer de meilleurs produits", dit-il.
De toute façon, faire des jeux en Corée du Sud coûte moins cher. Selon Armstrong de la société Webzen, cela coûte de 15 à 40 millions de dollars aux USA et environ 10 millions en Corée. Il indique aussi que Webzen a des équipes en Corée et aux USA qui travaillent sur les versions nord-américaines des jeux à venir.
D'ailleurs, selon Robert Garriott, président de la branche nord-américaine de NCsoft, "Plus les marchés régionaux travailleront ensemble, plus on verra les jeux à succès traverser les frontières".



mardi, juin 20, 2006

Le net appartient aux ados (ou les ados appartiennent au net!)

Article d'origine :
The Net: Teens "Gotta Have It" (JUNE 15, 2006)
http://www.emarketer.com/Article.aspx?1004016

Traduction proposée :
Savez-vous où sont vos enfants? Ils sont probablement en train de surfer sur Internet.

Tout parent sait que, dans le monde moderne, les ados sont pluridisciplinaires. Ils ne se contentent pas de faire une chose à la fois, ils veulent exercer plusieurs activités en même temps. Une nouvelle étude de BurstMedia les nomme les "uber-taskers", c'est-à-dire, qu'"ils font usage de technologies et de media variés; et ils utilisent ces technologies de façon à ce qu'elles se complètent l'une l'autre pour produire un meilleur résultat que si elles étaient employées individuellement".
Les ados américains sont sans aucun doute actifs, et ils passent pas mal de leur temps en ligne.
Parmi les ados qui surfent chez eux, chez leurs amis, dans les bibliothèques ou autre part, 37,4% avouent passer au minimum trois heures par jour en ligne. Les garçons sont légèrement plus enclins que les filles à passer plus de trois heures par jour en ligne : 39,9%contre 34,7% selon les chiffres de BurstMedia.
De plus, 17,9% d'entre eux disent passer entre deux et trois heures en ligne, 25,1% passent une à deux heures et 19,6% disent surfer moins d'une heure sur le net, en dehors des heures de classe.
Cela signifie que plus de 80% des ados américains surfent sur le net au moins une heure par jour.
L'étude montre que, souvent quand les ados sont en ligne, ils font en même temps leurs devoirs, ils regardent la télé ou ils font tout autre chose : 48,9% d'entre eux disent faire leurs devoirs alors qu'ils sont connectés à Internet et 33,8% affirment regarder la télé ou un film. 40% d'entre eux déclarent téléphoner à des amis quand ils sont online.
Chuck Moran de BurstMedia, s'entretenant avec le magazine Advertising Age, prétend qu'"il serait essentiel aux publicitaires de cerner ces "distractions" afin de minimiser leur effet perturbateur sur l'usage d'Internet".
Mais que font les ados quand ils sont en ligne et qui leur prend tant de temps?
Environ trois sur cinq d'entre eux (61,4%) ont déjà visité des sites de réseau social. Parmi ceux-ci, 60,7% se sont abonnés au site et ont créé un profil. Les filles sont plus enclines que les garçons à avoir visité et s'être abonnées à un service de réseau social (67,5% contre 53,7%).
La moitié des ados américains jouent sur Internet et environ la moitié d'entre eux téléchargent de la musique. Le téléchargement de clips vidéo est aussi très populaire chez deux ados sur cinq.
A la question "quel serait l'impact sur votre journée si vous n'aviez pas d'accès à Internet en dehors de l'école?", 28,9% des ados ont répondu que cela "ruinerait" leur journée, 39,8% que leur journée bien qu'elle "ne serait pas ruinée, ne serait pas aussi intéressante" et 31,2% ont répondu que s'ils n'avaient pas d'accès à Internet, "cela ne les gênerait pas du tout".
Le NPD groupe a montré que 94% des ménages ayant des enfants de 4 à 14 ans possédaient un ordinateur. C'est une indication de l'importance des ordinateurs et autres appareils électroniques pour les jeunes générations. Pour ce groupe de référence, ce chiffre dépasse même le nombre des possesseurs de télévisions qui est un peu inférieur à 90%.
Dans une interview accordée à Reuters, Anita Frazier du NPD déclare que "les enfants d'aujourd'hui sont nés avec le numérique et leurs activités diffèrent fondamentalement de celles des générations précédentes".

lundi, juin 19, 2006

Les mamans surfeuses

Article d'origine :
Surfer Moms (JUNE 15, 2006)http://www.emarketer.com/Article.aspx?1004018

Traduction proposée :
Quand les mamans restent à la maison, souvent, elles surfent sur le net

De nos jours, les mamans en ligne sont devenues un groupe de référence nombreux et influent. Selon le rapport d'eMarketer "Les mamans online, et le Web 2.0", à la fin 2005, on estimait à 32 millions le nombre de mamans online aux USA, soit plusde 18% de la population internaute totale. On prévoit une augmentation de 14% de ce nombre entre 2005 et 2010, qui devrait atteindre 36,6 millions.
Selon Debra Aho Williamson, Chef Analyste chez eMarketer et auteur de ce rapport, "les mamans passent autant de temps online que les autres femmes, mais elles s'intéressent aux sites de ventes aux enchères, ou aux sites de jeux et de sports plutôt qu'aux sites familiaux".
"Les publicitaires qui cherchent à s'adresser aux mamans online le font sur des sites orientés Web 2.0, comme les sites qui produisent du contenu généré par les internautes, ou ceux qui sont centrés sur un réseau social et qui font appel aux recommandations des internautes. Le but des publicitaires est de saisir le dialogue qui s'instaure entre les femmes et leurs enfants".
Cette tendance "famille et Web 2.0" pourrait conduire à plus de communication, et créer une connivence entre les mères et ces publicitaires.
Les mères représentent environ un tiers de la population internaute féminine qui continue, d'ailleurs, de progresser plus rapidement que la population internaute masculine. Ainsi, selon eMarketer, on comptait 90 millions de femmes internautes l'an dernier aux USA et 85,4 millions d'hommes internautes.
On estime à 62,3% le pourcentage de femmes qui surfent sur le net aux Etats-Unis. De plus, selon eMarketer, les femmes représenteront, la majorité de la population internaute aux USA en 2010, avec 51,4%.
Il est extrêmement important pour les mères de surfer sur Internet, peut-être plus que pour les femmes qui ne sont pas mères.
Selon Pew Internet & American Life Project, les femmes ayant des enfants de moins de 18 ans "surfent nettement plus sur le net que le reste des adultes américains".
Ils estiment aussi que 80% des mères et des pères ont surfé sur le net en 2005, soit plus que les adultes américains qui n'ont pas d'enfants, hommes ou femmes (60%).
Selon Mme Williamson, "il y a plus dans les mamans que le seul fait d'être mère et cela se reflète dans leur attitude en ligne. Les mamans surfent pour se relaxer et pour se faciliter la vie. Elles ne vont pas en ligne uniquement quand les enfants sont couchés, mais cela fait vraiment partie de leur vie de tous les jours. Elles font de la place pour Internet".
A mesure que les mamans s'habituent à Internet, leur relation vis à vis de ce media évolue de la "simplification" à l'"amplification", selon les termes utilisés par l'agence de medias mediaedge:cia dans son rapport "2005 Digital Moms". On peut y lire que "la technologie atteint son but quand elle permet (aux mamans) de passer du simple gain de temps à la self réalisation". Selon Mme Williamson, "les réseaux sociaux et les blogs offrent des possibilités infinies aux publicitaires pour faire passer leurs messages et vendre leurs produits aux femmes, mais, il n'y a rien de pire qu'une fête dans laquelle les invités ne viennent pas, et ils doivent, donc, tout faire pour obtenir
l'adhésion des femmes".

vendredi, juin 16, 2006

Les dépenses publicitaires online encore en progression aux USA et en Grande Bretagne

Article d'origine :
Online Ad Spending Still Growing in the US and UK (JUNE 7, 2006)http://www.emarketer.com/Article.aspx?1004001

Traduction :
La publicité online est florissante des deux côtés de l'Atlantique
Les chiffres publiés par l'Internet Advertising Bureau (IAB) et PricewaterhouseCoopers (PWC), indiquent que les dépenses publicitaires sur Internet ont atteint un record de 3,9 milliards de dollars au cours du premier trimestre 2006.
"Internetcontinue de façonner le paysage médiatique et de plus en plus d'argent y est investi" précise Peter Petrusky de PWC. "Il est clair que les marchands ont tout intérêt à faire accepter Internet comme un media puissant, qui pourra booster leurs ventes et leur image".
De l'autre côté de l'Atlantique, en Grande-Bretagne, l'impact de la publicité online sur les autres media est encore plus évident. Selon "This Year Next Year UK", étude réalisée par GroupM de WPP, Internet est, actuellement, le moteur de la croissance publicitaire en Grande-Bretagne et représente 13% des dépenses publicitaires totales dans ce pays. En fait, le rapport prédit que, pour la Grande-Bretagne, la publicité en ligne va dépasser la publicité par la presse généraliste fin 2006. A ce moment là, Internet comptera pour 13,3% du marché publicitaire de Grande-Bretagne avec un investissement de 12,2 milliards de livres (23 milliards de dollars). La part de marché de la presse généraliste sera, alors, seulement de 13,2%.
Comme le rapportent diverses sources citant Adam Smith, responsable des contrats à terme chez GroupM, "tous les ans, les gens pensent que la croissance d'Internet va se ralentir, car les chiffres semblent vraiment élevés, et pourtant, cela n'arrive pas"."Je pense même qu'on a sous-estimé le potentiel d'Internet et le temps vient où il supplantera la presse généraliste". GroupM prévoit que d'ici fin 2007, la presse généraliste aura, en matière de publicité, les 2/3 de la part de marché qu'elle avait en l'an 2000. A titre de comparaison, il y a six ans, Internet ne comptait que pour 1% du juteux marché publicitaire britannique.
GroupM prédit, qu'en Grande-Bretagne, le total des dépenses publicitaires sera de 12,7 milliards de livres en 2007. Elle attribue la croissance presque exclusivement à Internet et aux autres medias numériques, car, hors Internet, celle-ci était bien languissante en 2005, et, d'ailleurs, cette année, les dépenses, hors Internet, devraient diminuer de 2%.